« Nous avons été excessivement
accablés, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous
désespérions même de conserver la vie. Et nous
regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas
placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu,
qui ressuscite les morts » (2 Corinthiens 1:8, 9, LSG).
En tant qu 'apôtre choisi par Dieu, Paul avait
enduré plus de choses que la plupart des gens. Pourtant, Paul
nétait pas affaibli. Au contraire, il grandissait dans
sa louange à Dieu.
Lisez sa liste de difficultés dans
2 Corinthiens 11:23-29. Lisez maintenant 2
Corinthiens 1:3-11.
Dans 2
Corinthiens 1:4, Paul déclare que la raison pour laquelle
nous recevons la compassion et le réconfort de Dieu est «
afin que, par la consolation dont nous sommes lobjet de la part
de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque
affliction! » (LSG). Dans quelle mesure la souffrance peut-elle
être un appel au ministère? Comment pourrions-nous devenir
plus attentifs à cette possibilité?
Dieu veut nous utiliser pour servir ceux qui se trouvent
dans laffliction. Cela signifie quIl peut tout dabord
nous permettre de vivre le même genre daffliction. Ensuite,
nous offrirons des encouragements, non pas à partir dune
connaissance théorique, mais de notre propre expérience
de la compassion et du réconfort de Dieu. Cest un principe
de la vie de Jésus (voir
Heb. 4:15).
Les descriptions vivantes de Paul de ses difficultés
ne doivent pas nous faire ressentir de la pitié à son
égard. Leur but est de nous faire savoir que même lorsque
nous sommes dans les profondeurs, le Père peut toujours intervenir
pour apporter sa compassion et son réconfort. Nous pouvons être
découragés, même de nos propres vies, et même
être tués, mais ne craignons rien, Dieu nous enseigne
à compter sur Lui. Nous pouvons Lui faire confiance, car notre
Dieu « ressuscite les morts » (2 Corinthiens
1:9, LSG).
Alors que Paul continuait de se centrer sur la proclamation
de lévangile, il savait que Dieu le sauvera aussi à
lavenir. La capacité de Paul à rester ferme est
soutenue par trois choses quil mentionne dans 2
Corinthiens 1:10, 11. Tout dabord, le bilan des uvres
de Dieu: « Cest lui qui nous a délivrés
et qui nous délivrera dune telle mort »
(2 Corinthiens 1:10, LSG). Deuxièmement, la détermination
de Paul à fixer ses regards sur Dieu Lui-même: «
lui de qui nous espérons quil nous délivrera
encore » (2 Corinthiens 1:10, LSG). Troisièmement,
lintercession continue des saints: « vous- mêmes
aussi nous assistant de vos prières » (2 Corinthiens
1:11, LSG).
Que peut-on apprendre de Paul qui pourrait nous aider
à ne pas nous apitoyer sur notre sort dans nos luttes personnelles
?