Lisez Genèse 22. Sorti de nulle part et sans explication,
Dieu appela soudainement Abraham à offrir son propre enfant
en holocauste. Pouvez-vous imaginer ce qu’Abraham a dû ressentir?
C’était une idée totalement révoltante qu’un
Dieu saint vous demande de sacrifier votre propre fils. Même
si Abraham pensait que cela était acceptable, qu’en est-il
des promesses de Dieu d’une descendance? Sans son fils, la promesse
aurait disparu.
Pourquoi Dieu a-t-il demandé à Abraham d’offrir
ce sacrifice? Si Dieu sait tout, quel en était l’intérêt?
La demande de Dieu et le moment choisi n’étaient pas
une coïncidence. En effet, tout avait été calculé
pour exiger l’angoisse la plus profonde possible, car «
Dieu avait réservé la dernière, la suprême
épreuve de sa vie pour le moment où, courbé sous
le poids des ans, rassasié de labeurs et de sou- cis, le patriarche
soupirait après le repos. ». Ellen G. White, Patriarches
et prophètes, p. 124. Était-ce une épreuve venant
d’un Dieu fou? Pas du tout, car « Les sombres jours d’agonie
qu’il traversa alors devaient l’aider à com- prendre,
par son expérience personnelle, la grandeur du sacrifice consenti
par le Dieu infini en faveur de la rédemption de l’homme.
». Patriarches et prophètes, p. 130.
Ce n’était qu’un test – Dieu n’avait jamais
eu l’intention qu’Abraham tue son fils. Cela met en évidence
quelque chose de très important dans la façon dont Dieu
agit parfois. Dieu peut nous demander de faire quelque chose qu’Il
n’a jamais eu l’intention que nous fassions. Il peut nous
demander d’aller quelque part où il n’a jamais eu
l’intention que nous allions. Ce qui est important pour Dieu n’est
pas nécessairement la fin, mais ce que nous apprenons au fur
et à mesure que nous sommes remodelés par le processus.
Jésus pensait peut-être à l’expérience
d’Abraham quand Il dit aux Juifs: « Abraham, votre
père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour:
il l’a vu, et il s’est réjoui » (Jean
8:56, LSG). Abraham aurait pu passer à côté de
cette perspicacité, en rejetant les instructions comme provenant
de Satan. La clé de la victoire et de l’apprentissage d’Abraham
tout au long du processus était sa reconnaissance de la voix
de Dieu.
Comment reconnaissez-vous la voix de Dieu ? comment savez-vous
quand Dieu vous parle ? De quelles manières vous communique-t-il
sa volonté ?