Le transfert de Paul à Césarée marqua
le début d'un emprisonnement dans cette ville (Ac
24.27), plus précisément dans le prétoire d'Hérode
(Ac
23.35), qui était la résidence officielle du gouverneur
romain. Durant ces années, il fut reçu plusieurs fois
par deux gouverneurs romains (Felix et Festus) et un roi (Agrippa II),
accomplissant ainsi davantage le ministère que Dieu lui avait
donné (Ac
9.15). Dans toutes ces entrevues, Paul clama toujours son innocence,
avançant qu'aucune preuve ne pouvait être avancée
contre lui, comme le démontrait l'absence de témoins.
En fait, tout le récit veut montrer que Paul n'avait rien fait
qui méritait qu'on l'arrête, et qu'il aurait pu être
libéré s'il n'en avait pas appelé à César
(Ac
26.32). Ces audiences, cependant, lui donnèrent des occasions
de témoigner de Jésus et du grand espoir qui se trouve
dans la promesse de la résurrection.
Pourtant, ce furent encore des années de profonde angoisse,
et de pénible détention, au cours desquelles l'apôtre
semble n'avoir reçu aucun soutien, d'aucune sorte, de la part
de l'Église de Jérusalem, dont les dirigeants " continuaient
à tenir l'apôtre pour largement responsable des préjugés
existants. "40
Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat
22 septembre.
40 Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 403.
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