Cette
semaine, nous avons réfléchi à notre
champ missionnaire personnel et à notre potentiel
quant au témoignage et à l’évangélisation.
Il est également important de réaliser que,
l’Eglise se composant de tous les membres, l’effort
individuel de chacun contribue à l’ensemble
de l’œuvre d’évangélisation
menée collectivement. Connaissez-vous les stratégies
que votre Eglise à mises en place dans ses efforts
pour conduire des gens à Jésus ? Il peut vous
arriver d’inviter des gens de votre propre champ missionnaire
à assister aux œuvres et programmes de votre
Eglise. Par ailleurs, les responsables de l’évangélisation
sont-ils conscients de ce que vous faites dans votre champ
missionnaire personnel? Peut-être vous soutiendront-ils
par la prière et des ressources spéciales.
Lisez
Jn
4.37, 38. Quel encouragement retirer des paroles
de Jésus: « L’un sème, l’autre
moissonne » ? Que dit-il ici ? Avez-vous observé
la réalité de ce principe dans votre propre
expérience?
Il
est fort probable qu’en cette occasion Jésus
se référait à la semence évangélique
semée par lui-même, Jean Baptiste et la Samaritaine.
Les disciples moissonnaient ce que d’autres avaient
semé et le temps de se réjouir était
arrivé, pour les semeurs comme pour les moissonneurs.
Quand
Jésus déclarait: « L’un sème,
l’autre moissonne », il ne voulait pas dire
que nous sommes soit des semeurs, soit des moissonneurs.
Même si nos Églises ont probablement mis davantage
l’accent sur les moissonneurs, il est vrai que sans
semeurs, les moissonneurs attendraient en vain la moisson.
Nous sommes appelés à semer comme à
moissonner et au sein de n’importe quelle Eglise locale
existent de nombreuses combinaisons en rapport avec les
semailles et la moisson. Peut-être que ce que vous
avez semé dans votre champ missionnaire personnel
sera moissonné lors d’activités entreprises
par l’Eglise à un niveau collectif. Ou peut-être
que vous moissonnerez la semence semée par d’autres
lorsque certains arriveront dans votre champ missionnaire
personnel.
Quand
on réfléchit à la façon dont
chacun contribue à l’ensemble (voir 1
Co 12.12-27), le travail de la terre nous rappelle qu’avant
le semis, quelqu’un a défriché et labouré
le sol.
Il
est clair que semer et récolter font partie d’un
processus qui continue après qu’une personne
a rejoint le corps de l’Eglise. La moisson ne doit
pas rester dans les champs, elle doit être rentrée
dans la grange.
Comment
vous impliquer davantage dans les semailles et les moissons
effectuées au sein de l’Eglise ? N’avez-vous
pas découvert qu’en œuvrant pour le salut
d’autrui, votre propre foi s’est fortifiée
? Justifiez votre réponse.