Mardi 10 Janvier, 2012
2_ La semaine de la creation


« Le Saint-Esprit »

 


Les psaumes constituent un riche recueil de chants de louange adressés au Créateur. C’est régulièrement et avec ravissement que les psalmistes évoquent les « grandes œuvres » de Dieu (Ps 92.6).

Ps 19. La progression des idées est audacieuse. Tout d’abord, David décrit la gloire des cieux et du firmament avec son soleil flamboyant. Il compare la brillante énergie du soleil à celle d’un marié se rendant à ses noces, ou à un athlète à l’entraînement (19.2-7). Il relie ensuite la splendeur du soleil à la perfection de la loi divine et à la puissance de ses préceptes. La loi est ainsi associée à la grandeur des actes créateurs de Dieu (19.8-12).

Ps 92. Ce « chant en l’honneur du sabbat » s’ouvre sur une attitude de louange de la part d’un cœur reconnaissant. En relevant les expressions telles que « les œuvres de tes mains » ou « tes œuvres » utilisées tout au long du psautier (et dans n’importe quel livre de la Bible d’ailleurs), nous sommes portés à nous réjouir face au monde créé présenté dans la Bible. Plus nous découvrons les œuvres de Dieu — du plus infime détail microscopique à l’étoile ou à la planète la plus éloignée, en passant par la multitude des créatures animales, plus nous découvrons l’extraordinaire puissance de l’activité créatrice de Dieu. Les scientifiques en apprennent chaque jour davantage, non seulement sur les plantes et les animaux, mais aussi sur la manière dont tous les systèmes vivants cohabitent au sein du réseau complexe de la vie. Plus ils découvrent de choses, et plus ils sont étonnés.

« La mâchoire n’offre guère l’exemple d’une conception intelligente, mais plutôt celui d’une adaptation imparfaite consécutive à une sélection naturelle œuvrant avec les matériaux disponibles pour modifier et raccourcir le museau du mammifère et le façonner en un visage. » — Owen GTNGERICH, God’s Universe, Harvard University Press, Cambridge, Mass., 2006, p. 98, 99. Un point important a échappé à ce chrétien, alors qu’il cherchait vainement à associer vision évolutionniste et vision chrétienne. Lequel ?

Nul doute, l’univers créé révèle l’amour et la puissance de son Créateur. Mais n’oublions pas que notre monde a été dévasté par le péché. Il porte les cicatrices et les perturbations engendrées par le grand conflit cosmique. Nous en constatons les terribles conséquences autour de nous: maladies, catastrophes naturelles, mort, etc. Aucun aspect de la terre n’y a échappé, pas plus que les êtres humains. Et pourtant, au milieu d’un tel désastre, nous observons l’amour et la puissance du Créateur. La clef consiste à ne pas s’attarder sur le mal mais sur le bien sous-jacent. Considérez, par exemple, un cerisier dont le gel a détruit les fruits. Bien que le gel soit destructeur, l’arbre continue de témoigner par lui-même de l’amour et de la bonté de Dieu.