«Au commencement Dieu créa le ciel et
la terre.» (Gn 1.1) En quoi cette introduction
montre-t-elle que la doctrine de la Bible est incompatible
avec celle de Darwin?
Le
livre de la Genèse, sans autre explication ni présentation,
souvre sur un Dieu créateur à luvre.
Aucun auteur biblique na estimé nécessaire
de présenter Dieu. Peut-être nest-il
pas utile dapporter de preuve sinon cette déclaration
du psalmiste: « Le fou se dit: Il ny a pas
de Dieu! » (Ps 14.1)
Des
érudits ont noté un remarquable talent artistique,
non seulement dans lacte créateur, mais aussi
dans la manière dont il est présenté
dans la Bible. Gn
1.2 donne les éléments autour desquels
vont sorganiser les chefs-duvre divins:
« La terre était un chaos, elle était
vide. » Les trois premiers jours, Dieu organise
le « chaos ». Les trois jours suivants, il remplit
le « vide ».
En
dautres termes, la lumière créée
le premier jour est achevée le quatrième par
la création des « deux grands luminaires »,
le soleil et la lune « ainsi que les étoiles
», (Gn
1.16). Lair et leau, qui ont occupé
lattention de Dieu le deuxième jour sont remplis
doiseaux et danimaux marins le cinquième
jour (Gn
1.6-8,20-23,). La terre ferme, séparée
de leau, puis couverte de « verdure »
le troisième jour (Gn
1.9-13) a été complétée
par « les bestioles de la terre » et les êtres
humains le sixième jour. Enfin, Dieu a trouvé
tout cela « très bon » et a majestueusement
célébré sa création le septième
jour (Gn
2.1-3).
Rien,
dans ces textes, ne donne à penser que les éléments
aient été livrés au hasard, mas ils
nous démontrent bien au contraire que tout a été
méticuleusement calculé et planifié.
Daprès
les textes suivants, qui croyait également au récit
de la Création?
Mt
19.4
Ex 20.8-11
1 Tm 2.13
Es 40.26
Toute
la Bible affirme que le Seigneur a créé le
monde en lappelant à lexistence par son
verbe comme le décrit Gn 1 et 2. Les Ecritures ne
laissent aucun doute à ce sujet. Que lon opte
pour la doctrine de la création ou pour la théorie
de lévolution, on ne peut honnêtement
mélanger les deux. Les textes eux-mêmes ne
nous le permettent pas.