Jeudi 12 Janvier, 2012
2_ La semaine de la creation

" La création et la recréation "



Quelles magnifiques promesses trouve-t-on dans ces textes?
Es 65.17; 66.22; 2 P 3.13; Ap 21.4. Pourquoi peut-on les relier au modèle biblique de la création, tel qu’il est révélé dans les premiers chapitres de la Genèse?

L’espérance chrétienne tout entière repose sur la promesse de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre, de cieux et d’une terre indemnes des ravages provoqués par le péché tels que nous les connaissons actuellement. Sans cette espérance, sans cette promesse, nous sommes définitivement perdus. La promesse d’une vie éternelle est magnifique si elle se déroule dans un-monde indemne des horreurs et des malheurs que nous connaissons ici-bas. Une mort éternelle, telle que la subiront les hommes perdus, serait préférable à une vie éternelle dans un monde corrompu livré à toutes sortes d’horreurs.

Tout cela conduit à se poser des questions très intéressantes à propos de nos origines et sur la manière dont le Seigneur a œuvré au moment de la première création telle qu’elle est magistralement décrite dans Gn 1 et 2. La question qui se pose est celle-ci: les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront-ils créés selon le même processus que celui décrit dans la Genèse, où Dieu parle et la chose existe, pleinement achevée et parfaite? Ou bien devra-t-elle subir à nouveau les mêmes aléas de la sélection naturelle jusqu’à ce qu’un nouveau monde, « où la justice habite » (2 P 3.13) apparaisse finalement?

Dieu n’a pas choisi ce moyen lors de la première création. Il est tout aussi absurde de croire qu’il y aura recours pour la réalisation des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. La croix, la rédemption et la promesse d’un monde nouveau sont les thèmes centraux du récit littéral de la Genèse, cela ne fait aucun doute.

Essayez d’imaginer à quoi ressemblait notre monde dans sa beauté primitive. Imaginez également à quoi il ressemblerait lorsqu’il sera recréé. Le cœur et l’esprit ne peuvent en avoir qu’un petit aperçu. Pourquoi la vie ne vaudrait-elle pas la peine d’être vécue dans ce monde si la promesse qui nous est faite n’existait pas ?