LUNDI 13 novembre, 2017

7_ VAINCRE LE PÉCHÉ


Quand le péché règne

Quel avertissement nous est donné dans Romains 6.12 ?

Le mot règne montre que le " péché " est ici représenté comme un roi. Le mot grec traduit ici par " règne " signifie littéralement " être un roi " ou " agir comme un roi ". Le péché n'est que trop disposé à prendre le pouvoir de nos corps mortels et à dicter notre comportement.

Quand Paul dit : " que le péché ne règne donc pas ", il implique que la personne justifiée peut choisir d'empêcher le péché de s'installer comme roi dans sa vie. C'est là qu'intervient le rôle de la volonté.

" Ce dont vous avez besoin, c'est de connaître la véritable puissance de la volonté. Le moteur de la personnalité humaine, c'est la faculté de décider, de choisir. Tout dépend de la volonté. Dieu nous a accordé le pouvoir de choisir : à nous de l'exercer. Vous ne pouvez changer votre cœur ; mais vous pouvez décider de le servir. Vous pouvez lui donner votre volonté, et alors il produira en vous le vouloir et le faire selon son bon plaisir. Ainsi, tout votre être sera place sous l'action puissante de l'Esprit du Christ ; vos affections seront concentrées sur lui, vos pensées seront en harmonie avec les siennes "32

Le mot grec dans Romains 6.12 traduit par " convoitises " (SG21) signifie " désirs ". Ces désirs peuvent concerner soit de bonnes choses soit de mauvaises. Quand le péché règne, il nous fait désirer tout ce qui est mauvais. Les désirs sont forts, et même irrésistibles, si nous les combattons par nous-mêmes. Le péché peut être un cruel tyran, un tyran qui n'est jamais satisfait, et qui revient toujours à la charge. Ce n'est que par la foi, en se réclamant des promesses de victoire, que nous pouvons renverser ce maître intraitable. Le mot " donc " dans Romains 6.12 est important : Il renvoie à ce qui a été dit auparavant, en particulier à ce qui a été dit dans Romains 6.10,11. La personne baptisée vit à présent " pour Dieu ". C'est-à-dire que Dieu devient le centre de sa nouvelle vie. La personne sert Dieu, fait ce qui plait à Dieu, et ainsi, elle ne peut en même temps servir le péché. Elle est " vivant[e] pour Dieu, en Jésus-Christ ".

Revenons à la citation d'Ellen G. White. Remarquez combien la notion de libre arbitre est cruciale. En tant que créatures morales, nous avons le pouvoir de choisir le bien et le mal, Christ ou le monde. Pendant les prochaines 24 heures, essayez de suivre consciemment la manière dont vous employez ce libre arbitre moral. Quel emploi, bon ou mauvais, faites-vous de ce don sacré ?

32. Ellen G. White, Vers Jésus, chap. 5, éditions IADPA, Doral, Floride, 2007, p. 72, 73.