JEUDI 16 novembre, 2017

7_ VAINCRE LE PÉCHÉ

Libéré du péché


En gardant à l'esprit ce que nous avons étudié jusqu'à présent dans Romains 6, lisez Romains 6.19-23. Résumez ci-dessous l'idée générale de ce que dit Paul. Plus important encore, demandez-vous comment faire de ces vérités cruciales une réalité dans votre vie. Quelles questions sont en jeu ici ?

Les paroles de Paul montrent qu'il comprend pleinement la nature déchue de l'humanité. Il parle de " l'infirmité de votre chair " (DRB). En grec, le mot pour " infirmité " signifie également " faiblesse ". Il sait de quoi la nature humaine déchue est capable quand elle est livrée à elle-même. Ainsi, à nouveau, il en appelle à notre pouvoir de décision, de choisir de nous soumettre, nous et notre faible chair à un nouveau maitre, Jésus, qui nous permettra de vivre une vie juste.

Romains 6.23 est souvent cité pour montrer que la peine du péché, c'est-à-dire la transgression de la loi, c'est la mort. Il est certain que la peine du péché, c'est la mort. Mais en plus de voir la mort comme la peine du péché, nous devrions voir le péché tel que Paul le décrit dans Romains 6, c'est-à-dire comme un maitre qui domine ses serviteurs, qui les dupe en leur faisant payer le salaire de la mort.

Remarquez également que dans son développement de la figure des deux maitres, Paul attire notre attention sur le fait que le service envers un maitre signifie être libéré du service de l'autre. La clarté du choix apparait de nouveau : c'est l'un ou l'autre. Il n'y a pas d'autre voie possible. En même temps, comme nous le savons tous, être libéré de la domination du péché ne signifie pas être sans péché, et cela ne signifie pas non plus que nous n'avons plus de luttes et qu'il ne nous arrive plus de tomber. Cela signifie que nous ne sommes plus dominés par le péché, même s'il demeure une réalité dans notre vie, et même si nous devons chaque jour nous réclamer des promesses de victoire sur ce péché.

Ce passage devient ainsi un appel puissant à quiconque sert le péché. Ce tyran n'offre rien d'autre que la mort pour nous rétribuer des choses honteuses que nous avons commises. Par conséquent, quelqu'un de raisonnable ne peut que souhaiter se défaire de ce tyran. À contrario, ceux qui servent la justice font des choses qui sont droites et louables, non pas avec l'idée de gagner leur salut, mais comme fruit de leur nouvelle expérience. S'ils agissent dans une tentative de gagner le salut, ils passent complètement à côté de l'Évangile, du salut, et de la raison pour laquelle ils ont besoin de Jésus.