En gardant à l'esprit ce que nous avons étudié
jusqu'à présent dans Romains 6, lisez Romains
6.19-23. Résumez ci-dessous l'idée générale
de ce que dit Paul. Plus important encore, demandez-vous comment faire
de ces vérités cruciales une réalité dans
votre vie. Quelles questions sont en jeu ici ?
Les paroles de Paul montrent qu'il comprend pleinement la nature
déchue de l'humanité. Il parle de " l'infirmité
de votre chair " (DRB). En grec, le mot pour " infirmité
" signifie également " faiblesse ". Il
sait de quoi la nature humaine déchue est capable quand elle
est livrée à elle-même. Ainsi, à nouveau,
il en appelle à notre pouvoir de décision, de choisir
de nous soumettre, nous et notre faible chair à un nouveau maitre,
Jésus, qui nous permettra de vivre une vie juste.
Romains
6.23 est souvent cité pour montrer que la peine du péché,
c'est-à-dire la transgression de la loi, c'est la mort. Il est
certain que la peine du péché, c'est la mort. Mais en
plus de voir la mort comme la peine du péché, nous devrions
voir le péché tel que Paul le décrit dans Romains
6, c'est-à-dire comme un maitre qui domine ses serviteurs, qui
les dupe en leur faisant payer le salaire de la mort.
Remarquez également que dans son développement de la
figure des deux maitres, Paul attire notre attention sur le fait que
le service envers un maitre signifie être libéré
du service de l'autre. La clarté du choix apparait de nouveau
: c'est l'un ou l'autre. Il n'y a pas d'autre voie possible. En même
temps, comme nous le savons tous, être libéré de
la domination du péché ne signifie pas être sans
péché, et cela ne signifie pas non plus que nous n'avons
plus de luttes et qu'il ne nous arrive plus de tomber. Cela signifie
que nous ne sommes plus dominés par le péché,
même s'il demeure une réalité dans notre vie, et
même si nous devons chaque jour nous réclamer des promesses
de victoire sur ce péché.
Ce passage devient ainsi un appel puissant à quiconque sert
le péché. Ce tyran n'offre rien d'autre que la mort pour
nous rétribuer des choses honteuses que nous avons commises.
Par conséquent, quelqu'un de raisonnable ne peut que souhaiter
se défaire de ce tyran. À contrario, ceux qui servent
la justice font des choses qui sont droites et louables, non pas avec
l'idée de gagner leur salut, mais comme fruit de leur nouvelle
expérience. S'ils agissent dans une tentative de gagner le salut,
ils passent complètement à côté de l'Évangile,
du salut, et de la raison pour laquelle ils ont besoin de Jésus.