À bien des égards,
Romains 4 va au cur du fondement de la doctrine biblique du
salut par la foi seule et de ce qui a engendré la Réforme.
En effet, il y a 500 ans cette semaine, tout a commencé avec
Luther, et les Protestants fidèles ne sont jamais revenus en
arrière. En évoquant Abraham, modèle de sainteté
et de vertu, comme exemple de quelqu'un qui avait pourtant besoin d'être
sauvé par grâce sans les uvres de la loi, Paul n'a
laissé aucune place pour le malentendu. Si les uvres et
l'observation de la loi du meilleur d'entre nous n'ont pas suffi à
le justifier devant Dieu, quel espoir reste-t-il à tous les autres
?
Si Abraham a dû être sauvé par grâce, ce
doit être la même chose pour tous, Juifs et Gentils. Dans
Romains 4, Paul révèle trois étapes majeures dans
le plan du salut :
1) la promesse de la bénédiction divine (la promesse
de la grâce),
2) la réponse humaine à cette promesse (la réponse
de la foi), et
3) la déclaration divine de justice imputée à
tous ceux qui croient (justification).
Il en a été ainsi pour Abraham, et il en est ainsi pour
nous. Il ne faut surtout pas oublier que pour Paul, le salut ne s'obtient
que par grâce. C'est quelque chose qui nous est donné,
bien que nous en soyons indignes. Si nous le méritions, alors
ce serait un dû, et si c'était un dû, ce serait une
dette, et non un don. Pour des êtres corrompus et déchus
tels que nous, le salut doit être un don. Pour étayer son
argument sur le salut par la foi seule, Paul revient jusqu'au livre
de la Genèse, en citant Genèse 15.6: " il mit sa
foi dans le Seigneur ; il le lui compta comme justice ". Nous avons
là, dans l'une des toutes premières pages de la Bible,
la justification par la foi.
Etudiez la leçon de cette semaine pour le
sabbat 4 novembre.
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