Ii y a cinq cents ans, jour pour jour, Martin Luther placarda ses
95 thèses sur la porte de l'église du château de
Wittenberg. Chose fascinante, le sujet d'aujourd'hui est également
le cur du salut par la foi.
Dans Romains
4.13, " promesse " et " loi "
sont mises en opposition. Paul cherche à établir un cadre
vétérotestamentaire de son enseignement sur la justification
par la foi. Il trouve l'exemple d'Abraham, que tous les Juifs considéraient
comme leur ancêtre. Abraham avait été accepté
ou justifié en dehors de la loi. Dieu avait promis à
Abraham qu'il serait " héritier du monde ".
Abraham avait cru à cette promesse. C'est-à-dire qu'il
avait accepté le rôle que cela impliquait. Par conséquent,
Dieu l'a accepté et a agi à travers lui pour sauver le
monde. C'est un exemple fort de l'action de la grâce dans l'Ancien
Testament, et c'est sans aucun doute pour cela que Paul l'a choisi.
Lisez Romains
4.14-1 7. De quelle manière Paul continue-t-il de montrer
que le salut s'obtenait déjà par la foi dans l'Ancien
Testament ? Voir également Ga
3.7-9.
Comme nous l'avons dit au début, il ne faut pas oublier à
quelles personnes Paul s'adresse. Ces croyants Juifs étaient
immergés dans la loi de l'Ancien Testament, et beaucoup en étaient
arrivés à croire que leur salut reposait sur une bonne
observation de la loi, même si ce n'était pas ce qu'enseignait
l'Ancien Testament.
En cherchant à corriger cette idée fausse, Paul soutient
qu'Abraham, même avant la loi au Sinaï, avait reçu
les promesses non par les uvres de la loi (ce qui aurait été
difficile, car la loi, c'est-à-dire la Torah et tout le système
cérémoniel, n'était pas encore en place), mais
par la foi.
Si Paul fait référence ici exclusivement à la
loi morale, qui existait en principe avant le Sinaï, l'idée
reste la même. Chercher à recevoir les promesses de Dieu
à travers la loi, dit-il, réduit à rien la loi,
la rend même inutile. Ce sont des paroles terribles, mais ce
qui l'intéresse, c'est que la foi sauve, tandis que la loi condamne.
Il tente d'enseigner la futilité d'une quête de salut
à travers ce qui mène précisément à
la condamnation. Nous avons tous, Juifs et Gentils, transgressé
la loi, et ainsi, nous avons tous besoin de la même chose qu'Abraham
: la justice salvatrice de Jésus qui nous est imputée
par la foi vérité qui a fini par donner naissance à
la Réforme protestante.