MERCREDI 1er novembre, 2017
5_ LA FOI D'ABRAHAM

 

La justice du Christ


Comme nous l'avons vu hier, Paul a montré que les interactions entre Dieu et Abraham prouvaient que le salut ne vient que par la promesse de la grâce et non par la loi. Ainsi, si les Juifs voulaient être sauvés, ils devaient abandonner leur confiance en leurs œuvres et accepter la promesse abrahamique, désormais accomplie dans la venue du Messie. C'est exactement la même chose pour quiconque, Juif ou Gentil, qui pense que ses " bonnes " œuvres suffisent à le mettre en règle avec Dieu

" L'idée d'après laquelle un homme peut se sauver par ses œuvres se trouvait à la base de toutes les religions païennes. [...] Partout où elle s'établit, elle renverse les digues qui s'opposent à l'envahissement du péché "22.

Qu'est-ce que cela signifie ? Pourquoi cette idée que nous pouvons nous sauver nous-mêmes par nos œuvres nous expose-t-elle autant au péché ?

S'il existait une loi qui puisse donner la vie, ce serait forcément la loi de Dieu. Or, Paul dit qu'aucune loi ne peut donner la vie, pas même la loi de Dieu, car tous ont transgressé cette loi, et tous sont donc condamnés par elle.

Mais la promesse de la foi, plus pleinement révélée à travers Christ, délivre tous les croyants qui, autrement, se retrouveraient sous la loi. Autrement dit, ils sont libérés de la condamnation, ainsi que du fardeau qui consiste à vouloir obtenir le salut par la loi. La loi devient un fardeau quand elle est présentée sans la foi, sans la grâce, car sans la foi, sans la grâce, sans la justice qui vient par la foi, être sous la loi signifie être sous le fardeau et la condamnation du péché.

Quelle est la place de la justification par la foi dans votre marche avec Dieu ? Autrement dit, que pouvez-vous faire pour vous assurer qu'elle n'est pas brouillée par d'autres aspects de la vérité au point de perdre de vue cet enseignement crucial ?
Après tout, à quoi servent ces autres enseignements sans celui-ci ?

22. Ellen G. White, Jésus-Christ, chap. 3, p. 27.