Certains disent : " Religion ou pas religion, ii y aura toujours
des gens bons qui font le bien, et des gens mauvais qui font le mal.
Mais pour que des gens bons fassent le mal, il faut la religion ".
Dans les années 1600, le français Blaise Pascal a donné
cet avertissement célèbre: " Les hommes ne font
jamais le mal si complétement et joyeusement que lorsqu'ils le
font pour des raisons religieuses. Même si dies sont un peu exagérées,
il y a malheureusement une part de vérité dans ces considérations.
On le voit dans la leçon de cette semaine, concernant les pharisiens
et le sabbat.
" En retournant contre les pharisiens leur propre question
concernant ce qu'il est permis de faire le jour du sabbat, jésus
plaça devant eux leurs mauvais desseins. Ils le poursuivaient
de leur haine jusqu'à vouloir lui ôter la vie, tandis que
lui sauvait la vie a une foule de gens et leur apportait le bonheur.
Était-il préférable de tuer le jour du sabbat, comme
ils se proposaient de le faire, plutôt que de guérir les
affliges, comme Il l'avait fait ? Etait-ce plus juste d'entretenir le
meurtre, dans son cur, le saint jour de Dieu, que de nourrir, pour
tous les hommes, cet amour qui s'exprime par des actes de miséricorde
" 22?
Que veut dire Jésus par : " Je veux la miséricorde
et non le sacrifice " (Mt 12.7 COL) ? Dans votre réponse,
prenez également en considération les textes suivants :
Mt 9.10-13 ; Os 6.6 et Es 1.11-17.
Pourquoi, selon vous, étant donne les preuves puissantes que
nous avons dans la bible, tant de chrétiens, même des gens
très fidèles qui aiment Jésus, sont-ils si inflexibles
dans leur rejet du sabbat ? Que pouvons-nous faire, a part montrer les
preuves bibliques, pour rendre ces gens plus réceptifs à
la vérité du sabbat ?
De quelle manière gardez-vous le sabbat ? Comment
avoir une expérience plus profonde et plus riche dans votre observation
du sabbat ?
Jésus a dit : " Mon joug est bon et ma charge est légère
". Comment contribuer à alléger la charge et le joug
de ceux qui vous entourent.
22. Ellen G. White, Jesus-Christ, Chap. p. 274