Lisez Ellen G. White, " Tu peux me rendre pur ",
p. 246-256 dans " Jésus-Christ.
Les Allemands ont an dicton : " Einmal ist keinmal ".
Cela signifie littéralement " une fois, c'est jamais
". C'est une expression idiomatique pour l'idée que si quelque
chose se produit une seule fois, alors cela ne compte pas. Cela n'a pas
d'importance. Si cela arrive une seule fois, c'est comme si ce n'était
jamais arrivé.
Que vous soyez d'accord ou pas, réfléchissez à
cette idée dans le contexte de l'étude de jeudi, quand
Jésus a dit à l'homme qui voulait d'abord enterrer son
père puis devenir son disciple : " Suis-moi et laisse
les morts ensevelir leurs morts (Mt 8.22) ". Que voulait
dire Jésus en disant que l'homme, un homme vivant, était
mort ?
Eh bien, si " einmal ist keinmal ", Si " une
fois, c'est jamais ", alors vivre sur cette terre une seule
fois, sans éternité qui suit, est vain ; autant ne pas
être né du tout. Autant être mort tour de suite (voir
Jn 3.18). Les penseurs profanes, qui ne croient pas en une vie après
la mort, maugréent sur le manque de sens d'une existence qui n'est
là qu'une seule fois, et pour peu de temps encore, avant de disparaître
pour l'éternité. Ils se demandent : " Qu'est-ce
que cela pourrait vouloir dire, si après ce court laps de temps,
nous disparaissons à jamais dans l'oubli ? ".
Pas étonnant que Jésus ait fait cette déclaration.
Il cherchait à montrer à cet homme une réalité
plus grande que ce que ce monde offrait.