VENDREDI 22 avril, 2016

 

Lisez Ellen G. White, " Tu peux me rendre pur ", p. 246-256 dans " Jésus-Christ.

Les Allemands ont an dicton : " Einmal ist keinmal ". Cela signifie littéralement " une fois, c'est jamais ". C'est une expression idiomatique pour l'idée que si quelque chose se produit une seule fois, alors cela ne compte pas. Cela n'a pas d'importance. Si cela arrive une seule fois, c'est comme si ce n'était jamais arrivé.

Que vous soyez d'accord ou pas, réfléchissez à cette idée dans le contexte de l'étude de jeudi, quand Jésus a dit à l'homme qui voulait d'abord enterrer son père puis devenir son disciple : " Suis-moi et laisse les morts ensevelir leurs morts (Mt 8.22) ". Que voulait dire Jésus en disant que l'homme, un homme vivant, était mort ?

Eh bien, si " einmal ist keinmal ", Si " une fois, c'est jamais ", alors vivre sur cette terre une seule fois, sans éternité qui suit, est vain ; autant ne pas être né du tout. Autant être mort tour de suite (voir Jn 3.18). Les penseurs profanes, qui ne croient pas en une vie après la mort, maugréent sur le manque de sens d'une existence qui n'est là qu'une seule fois, et pour peu de temps encore, avant de disparaître pour l'éternité. Ils se demandent : " Qu'est-ce que cela pourrait vouloir dire, si après ce court laps de temps, nous disparaissons à jamais dans l'oubli ? ".

Pas étonnant que Jésus ait fait cette déclaration. Il cherchait à montrer à cet homme une réalité plus grande que ce que ce monde offrait.


À méditer

 

Avec l'idée présentée ci-dessus, relisez l'histoire dans Matthieu, quand Jésus a parlé à l'homme sur le fait d'enterrer son père. Qu'est-ce que cela nous indique sur l'urgence qu'il y a à ne pas perdre de vue le tableau d'ensemble dans tout ce que nous faisons ? En quoi notre théologie nous aide-t-elle à comprendre la grandeur de ce tableau ?

Nous ne connaissons pas toujours la volonté de Dieu pour ce qui est des guérisons physiques, mais en revanche, nous connaissons toujours sa volonté concernant la guérison spirituelle. En quoi cela devrait-il affecter votre vie de prière ?

Qu'y a-t-il de plus important pour vous ? Faites une liste et apportez-la en classe. Que pouvez-vous apprendre des priorités des uns et des autres ? Que nous enseignent nos priorités sur nous-mêmes et sur notre vision du monde, de Dieu et des autres ? La liste serait-elle différente si on demandait à un groupe d'athées ce qu'il y a de plus important pour eux ?