JEUDI 21 avril, 2015

4_ Levetoi et Marche


Laisser les morts enterrer leurs morts


Lisez Matthieu 8.18-22. D'après ses paroles adressées à ces hommes, que signifie à " suivre Jésus " ?

D'abord, dans Matthieu 8.18-22, nous voyons deux hommes s'approcher de Jésus pour devenir ses disciples. Tous deux sont sincères. Et pourtant, tous deux semblent retenus par quelque chose. Jésus, qui connait toutes nos pensées, va droit au cœur du problème. Il remet en cause le fait que le premier soit vraiment disposé à tout abandonner, y compris son propre lit, pour le suivre. Cela ne signifie pas nécessairement que l'on doive perdre tous ses biens si l'on doit suivre Jésus, mais simplement que l'on être prêt à cette éventualité.

Jésus demande ensuite au deuxième s'il veut vraiment faire passer Jésus avant sa propre famille. Au premier abord, ses paroles au deuxième homme semblent très dures. Tout ce que l'homme veut faire, c'est enterrer son père. Pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas le faire, puis suivre Jésus, en particulier quand on sait que la foi juive considérait le fait d'assurer une sépulture convenable à ses parents comme l'obéissance au cinquième commandement ?

Cependant, certains commentateurs disent que le père de l'homme n'était pas encore mort, ni même mourant. L'homme disait en gros à Jésus : " Laisse-moi régler tout cc qui doit l'être avec ma famille, après quoi je te suivrai ". D'où la réponse de Jésus.

On trouve un autre appel au discipulat dans Matthieu 9.9-13, avec l'histoire de Matthieu, un collecteur d'impôts méprisé. Jésus connaissait le cœur de cet homme, qui était de toute évidence ouvert à la vérité, comme le montre sa réaction à l'appel de Jésus. Jésus connaissait bien évidemment la réaction de quelqu'un comme Matthieu. Nous avons du mal à comprendre aujourd'hui combien l'appel de quelqu'un comme Matthieu a dû bouleverser l'ordre établi aux yeux des gens de l'époque. C'est un autre exemple de l'universalité de l'appel de l'évangile.

Lisez Matthieu 9.13.
Bien que le contexte soit différend, en quoi le principe s'applique-t-il encore aujourd'hui, même quand on remplace l'idée d'un sacrifice humain par le sacrifice de Jésus ?

Autrement dit, comment faire attention à ne pas laisser aux croyances ou nos pratiques religieuses, même si elles sont juste, nous empêcher de faire ce qui compte vraiment pour Dieu ?