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Il y a une bonne raison au fait que le livre de Daniel passe beaucoup de temps à évoquer Rome (voir Dn 7.7, 8,19-21 ; Dn 8.9-42,23-25). Et cette raison, c'est sa grande puissance, qui dominait également au temps de Jésus. Pourtant, un officier romain, non seulement un symbole de la puissance de Rome, mais une expression de cette puissance, vient voir Jésus. L'homme est désespéré devant les épreuves et tragédies habituelles qui nous touchent tous. Quelle leçon sur les limites de ce que les puissances humaines peuvent faire ! Les chefs les plus importants et les plus influents, les hommes et les femmes les plus riches, demeurent sans espoir face à la majorité des difficultés de la vie. Véritablement, sans l'aide divine, quel espoir avons-nous, qui que nous soyons ? Lisez Matthieu 8.5-13. Quelles vérités importantes sur la foi et ce que signifie avoir la foi sont révélées dans cette histoire ? Qu'est-ce que cela nous indique pour nous, adventistes du Septième jour, étant donné les privilèges que nous avons reçus ? Un centurion était un militaire romain qui avait généralement sous ses ordres entre quatre-vingts et cent soldats. Il servait dans l'armée pendant environ vingt ans, et n'avait pas le droit d'avoir de famille légale. Ainsi, le serviteur du centurion pouvait très bien être sa seule véritable famille. Dans la culture juive, les seules personnes plus méprisées qu'un Gentil comme lui étaient les lépreux. Donc, cet officier suppose que Jésus ne voudra pas entrer dans sa maison, même si Jésus dit qu'il le fera. En demandant simplement la Parole de Jésus, et non sa présence, le centurion fait preuve d'une grande foi qui nous parle encore aujourd'hui : la Parole de Jésus est aussi puissante que son contact physique. Pour ce centurion, il n'était pas difficile pour Jésus de guérir quelqu'un. Un militaire avait l'habitude de donner des ordres à un soldat, cela arrivait tout le temps. Voyez également ce que dit Jésus dans Matthieu
8.11, 12.
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