MERCREDI 20 avril, 2016
4_ Leve-toi Marche

 

Lève-toi et marche !


Dans la leçon de lundi, nous avons fait remarquer que Jésus a dit au centurion qu'il n'avait trouvé personne en Israël avec une si grande foi. Mais pendant ces mêmes heures passées en Israël, il y avait un homme qui en était arrivé à un point où il désirait davantage la guérison du cœur que celle du corps.

Lisez Matthieu 9.1-8. Quel grand espoir pouvons-nous retirer pour nous-mêmes à propos de la promesse de pardon pour nos péchés, quels qu'ils soient ou quels que soient les dégâts qu'ils ont entrainés ? Voir également Rm 4.7 ; 1 Jn 1.9 ; 1 Jn 2.12.

Fascinant : la première chose que Jésus a réglée quand le paralytique a été amené devant lui, c'est la condition spirituelle de l'homme. Malgré l'état physique misérable de l'homme, Christ savait que le fond du problème était sa culpabilité par rapport à ce qui avait dû être une vie dissolue. Connaissant le désir de l'homme d'être pardonné, Jésus prononce les paroles les plus merveilleuses et réconfortantes que peut entendre celui qui comprend la réalité et le prix du péché : " Tes péchés sont pardonnés ".

Ellen White ajoute : " Et cependant, cet homme aspirait bien moins à la guérison du corps qu'au pardon de ses péchés. Si seulement il pouvait voir Jésus, obtenir la certitude de son pardon, avec la paix du ciel, il serait dispose à vivre ou à mourir selon le bon plaisir de Dieu ! "14

Un pasteur adventiste prêchait souvent sur le fait d'avoir suffisamment de foi pour n'être pas guéri. C'est la plus grande foi de toutes : quand nous voyons au-delà de notre condition immédiate pour nous concentrer sur notre condition éternelle. Nos demandes de prières concernent si souvent nos besoins physiques, et c'est vrai que Dieu se préoccupe de ces choses. Mais dans son sermon sur la montagne, Jésus a dit que nous devons " chercher d'abord le royaume et la justice de Dieu ". Ainsi, à la fin, en dépit de nos besoins physiques immédiats, combien il est crucial de ne jamais perdre de vue les réalités éternelles dans un monde où tout est temporaire et éphémère !

Quelles que soient nos difficultés physiques, même dans le pire des cas, elles seront toujours et seulement temporaires.
Pourquoi est-il crucial de ne jamais oublier cette vérité ?

14 Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 62, 63.