Dans la leçon de lundi, nous avons fait remarquer que Jésus
a dit au centurion qu'il n'avait trouvé personne en Israël
avec une si grande foi. Mais pendant ces mêmes heures passées
en Israël, il y avait un homme qui en était arrivé
à un point où il désirait davantage la guérison
du cur que celle du corps.
Lisez Matthieu
9.1-8. Quel grand espoir pouvons-nous retirer pour nous-mêmes
à propos de la promesse de pardon pour nos péchés,
quels qu'ils soient ou quels que soient les dégâts qu'ils
ont entrainés ? Voir
également Rm 4.7 ; 1 Jn 1.9 ; 1 Jn 2.12.
Fascinant : la première chose que Jésus a réglée
quand le paralytique a été amené devant lui, c'est
la condition spirituelle de l'homme. Malgré l'état physique
misérable de l'homme, Christ savait que le fond du problème
était sa culpabilité par rapport à ce qui avait
dû être une vie dissolue. Connaissant le désir de
l'homme d'être pardonné, Jésus prononce les paroles
les plus merveilleuses et réconfortantes que peut entendre celui
qui comprend la réalité et le prix du péché
: " Tes péchés sont pardonnés
".
Ellen White ajoute : " Et cependant, cet homme aspirait bien
moins à la guérison du corps qu'au pardon de ses péchés.
Si seulement il pouvait voir Jésus, obtenir la certitude de
son pardon, avec la paix du ciel, il serait dispose à vivre
ou à mourir selon le bon plaisir de Dieu ! "14
Un pasteur adventiste prêchait souvent sur le fait d'avoir
suffisamment de foi pour n'être pas guéri. C'est la plus
grande foi de toutes : quand nous voyons au-delà de notre condition
immédiate pour nous concentrer sur notre condition éternelle.
Nos demandes de prières concernent si souvent nos besoins physiques,
et c'est vrai que Dieu se préoccupe de ces choses. Mais dans
son sermon sur la montagne, Jésus a dit que nous devons "
chercher d'abord le royaume et la justice de Dieu ". Ainsi,
à la fin, en dépit de nos besoins physiques immédiats,
combien il est crucial de ne jamais perdre de vue les réalités
éternelles dans un monde où tout est temporaire et éphémère
!
Quelles que soient nos difficultés physiques, même
dans le pire des cas, elles seront toujours et seulement temporaires.
Pourquoi est-il crucial de ne jamais oublier cette vérité
?
14 Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 62, 63.