DIMANCHE 17 avril, 2016

7_ Leve-toi et Marche

 

Toucher l'intouchable

 


Après avoir prêché le sermon sur la montagne, où il avait décrit les principes du royaume de Dieu, Jésus se retrouve de nouveau face au royaume de Satan, endroit froid et sombre, peuplé de gens gangrenés gémissant après la rédemption, un endroit dont les principes sont souvent contraires à tout ce que Jésus représente. À cette époque-là, l'un des plus grands exemples de la profondeur de la misère du royaume de Satan, c'était la lèpre. Utilisée occasionnellement comme une forme de châtiment divin, comme dans le cas de Miriam (voir Nb 12.9-12), quand on la considère dans le contexte global de la Bible, c'est un exemple fort et horrible de ce que signifie vivre dans un monde déchu et disloqué.

Lisez Matthieu 8.1-4. Quelle importance y a-t-il dans le fait que Jésus touche le lépreux en le guérissant (voir par exemple Lv 13.44-50) ?

Le lépreux s'agenouille devant Jésus et lui dit : " Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur ". En grec, le mot pour " peux " est dunamai, qui a donné " dynamite ". Il signifie plein de puissance : " Si tu le veux, tu es plein de puissance et tu peux changer ma vie ". Jésus répond qu'il veut guérir le lépreux, et il le guérit immédiatement.

Le fait que Jésus l'ait touché a dû faire frissonner les multitudes qui ont été témoins de la scène. C'est vrai, comme il l'avait fait en d'autres occasions (comme pour la guérison rapportée juste après), Jésus aurait pu se contenter de parler, et l'homme aurait été guéri. Pourquoi l'a-t-il touché ?

" En purifiant le lépreux de sa terrible maladie, le Christ a donné une image de son œuvre, cette œuvre qui consiste à nettoyer les hommes de leurs péchés. Celui qui se présenta à Jésus était couvert de lèpre. Un poison mortel avait envahi son corps. Les disciples avaient tenté d'empêcher leur Maître de le toucher, car quiconque effleurait un lépreux devenait impur. Non seulement Jésus ne fut atteint d'aucune souillure, mais son attouchement communiqua une puissance vivifiante : la lèpre fut guérie. Il en est de même de la lèpre du péché, profondément enracinée, mortelle, et qu'aucun moyen humain ne peut guérir. "13

A quoi pensez-vous, tout de suite, qui souffre de ce qu'on pourrait considérer aujourd'hui comme la " lèpre ", c'est-à-dire quelque chose qui suscite en nous jugement et frémissement d'horreur ?
Comment l'exemple do Jésus nous aide-t-il à comprendre comment agir envers cette personne ?

13 Ellen G. White, Jesus-Christ, p.250