Après avoir prêché le sermon sur la montagne,
où il avait décrit les principes du royaume de Dieu,
Jésus se retrouve de nouveau face au royaume de Satan, endroit
froid et sombre, peuplé de gens gangrenés gémissant
après la rédemption, un endroit dont les principes sont
souvent contraires à tout ce que Jésus représente.
À cette époque-là, l'un des plus grands exemples
de la profondeur de la misère du royaume de Satan, c'était
la lèpre. Utilisée occasionnellement comme une forme
de châtiment divin, comme dans le cas de Miriam (voir
Nb 12.9-12), quand on la considère dans le contexte global
de la Bible, c'est un exemple fort et horrible de ce que signifie vivre
dans un monde déchu et disloqué.
Lisez Matthieu
8.1-4. Quelle importance y a-t-il dans le fait que Jésus
touche le lépreux en le guérissant (voir
par exemple Lv 13.44-50) ?
Le lépreux s'agenouille devant Jésus et lui dit : "
Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur ".
En grec, le mot pour " peux " est dunamai,
qui a donné " dynamite ". Il signifie plein
de puissance : " Si tu le veux, tu es plein de puissance
et tu peux changer ma vie ". Jésus répond
qu'il veut guérir le lépreux, et il le guérit
immédiatement.
Le fait que Jésus l'ait touché a dû faire frissonner
les multitudes qui ont été témoins de la scène.
C'est vrai, comme il l'avait fait en d'autres occasions (comme pour
la guérison rapportée juste après), Jésus
aurait pu se contenter de parler, et l'homme aurait été
guéri. Pourquoi l'a-t-il touché ?
" En purifiant le lépreux de sa terrible maladie,
le Christ a donné une image de son uvre, cette uvre
qui consiste à nettoyer les hommes de leurs péchés.
Celui qui se présenta à Jésus était couvert
de lèpre. Un poison mortel avait envahi son corps. Les disciples
avaient tenté d'empêcher leur Maître de le toucher,
car quiconque effleurait un lépreux devenait impur. Non seulement
Jésus ne fut atteint d'aucune souillure, mais son attouchement
communiqua une puissance vivifiante : la lèpre fut guérie.
Il en est de même de la lèpre du péché,
profondément enracinée, mortelle, et qu'aucun moyen humain
ne peut guérir. "13
A quoi pensez-vous, tout de suite, qui souffre de ce qu'on pourrait
considérer aujourd'hui comme la " lèpre ",
c'est-à-dire quelque chose qui suscite en nous jugement et frémissement
d'horreur ?
Comment l'exemple do Jésus nous aide-t-il à comprendre
comment agir envers cette personne ?
13 Ellen G. White, Jesus-Christ, p.250