VENDREDI 15 avril, 2016

 

Lisez Ellen G. White, " Le sermon sur la montagne ", p. 287-304 dans " Jésus-Christ ", ainsi que le livre " Heureux ceux qui ".

Dans les paraboles de Matthieu 13.44-46, l'homme a trouvé quelque chose de grande valeur. Vu le contexte, en particulier après que Jésus a raconté la troisième parabole (Mt 13.47-50), ce qu'ils ont trouvé était la vérité, la vérité qui mène à la vie éternelle, par opposition à la destruction éternelle " dans la fournaise ardente ". C'est un point important, car nous vivons à une époque où l'idée même de " vérité " est considérée mieux comme démodée, au pire comme dangereuse. Et, malheureusement, c'est une fausse idée que certains chrétiens ont également adoptée.

Mais le message de ces paraboles, c'est non seulement que la vérité existe, mais que cette vérité fera une différence pour l'éternité dans la vie de chaque être humain. Cela ne devrait pas nous surprendre. La Bible est fondée sur l'idée de la vérité absolue. Après tout, Jésus a déclaré : " C'est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père que par moi " (Jn 14.6). Si cela, ce n'est pas une vérité absolue !

Bien entendu, quand quelqu'un avec autant de connaissance de la vérité que Paul peut dire que " c'est partiellement que nous connaissons " (1 Co 13.9), il est évident qu'il y a beaucoup de choses que nous ne connaissons pas. Rien que sa déclaration sur le fait que nous connaissons partiellement implique qu'il reste beaucoup de vérités à connaître, des vérités qui font littéralement une différence, soit pour la vie éternelle, soit pour la mort éternelle. La vie éternelle ou la mort éternelle ? Difficile de faire plus absolu.

 

À méditer

 

A quoi ressemblerait le un monde ou tous suivraient les principes du sermon sur la montagne ?

Jésus a raconté la parabole des deux maçons, un sage et un fou (voir Mt 7.24-27) devant les rivages de la mer de Galilée. A la saison sèche, la différence d'apparence du rocher et du sable sur les rivages était presque imperceptible, et un maçon pouvait bâtir sa maison sur le sable, en pensant que c'était de la roche. La pluie arrive, révèle les fondations de sable, et la maison s'effondre. Jésus compare ceux qui entendent ses paroles sans les mettre en pratique à des fondations de sable. En quoi les tempêtes de nos vies personnelles révèlent-elles la nature de nos fondations ? Combien avoir une fondation qui nous garde stable et ferme, même dans la pire épreuve ?