VENDREDI 26 février, 2016

 

L'auteur russe Fiodor Dostoïevski a écrit quelque chose sur Jésus revenant sur terre, mais pas tel que la Bible le prédit. Dans cette histoire inventée, Jésus est revenu à l'apogée de l'Inquisition, quand les chefs religieux se servaient de leur pouvoir pour faire le mal. Le Grand Inquisiteur a fait arrêter Jésus, venu comme un humble paysan, et l'a fait jeter dans un cachot. Cette nuit-là, il rend visite à Jésus dans sa prison et s'en prend à lui pour avoir donné la liberté aux humains: " Au lieu de leur prendre leur liberté, déclare-t-il, tu l'as rendue plus grande encore! As-tu oublié que l'homme préfère la paix, et même la mort, à la liberté de choix dans la connaissance du bien et du mal? Rien n'est plus séduisant pour un homme que sa liberté de conscience, mais rien n'est source de plus de souffrance ".

Malgré son audace et son cynisme, l'ecclésiastique n'a pas tout à fait tort. Regardez ce que les humains ont fait de leur liberté. La souffrance, le mal, le péché, le chagrin, la mort, tout cela vient de la liberté, ou de l'abus de liberté. Mais Dieu nous a créés en tant qu'êtres aimants, et la seule façon d'aimer était d'être créés libres. Tant de choses dans la manière dont le grand conflit se déroule dans ce monde vient de ce que les gens ont fait et font encore du don sacré, mais précieux (la Croix en révèle le prix), qu'est la liberté.

Comme nous l'avons vu cette semaine, certaines personnes, quand elles ont entendu l'évangile, se sont repenties et ont donné leur cœur à Jésus. D'autres ont tué celui qui délivrait le message. La liberté est un don précieux, mais nous devons faire très attention à ce que nous en faisons.


À méditer

• Il n'y a aucun doute là-dessus, le Nouveau Testament met l'accent sur l'unité que nous avons en Christ. C'est une idée très puissante, qui fut révolutionnaire en son temps. Malheureusement, même aujourd'hui, au 21e siècle, l'un des plus grands maux qui demeurent, ce sont les préjugés ethniques, raciaux et nationaux. Que ces préjugés existent dans le monde, rien d'étonnant cela, mais qu'en est-il de l'Église, de notre Église? Pourquoi ce genre d'attitude est-il en contradiction totale avec l'enseignement le plus fondamental de l'Évangile?

Il nous arrive tous d'être convaincus par le Saint-Esprit. Comment réagir quand cette conviction s'impose nous ? C'est dans le cœur que se livre le grand conflit en réalité. En quoi ces choix que vous faites quand vous êtes convaincus par l'Esprit révèlent-ils dans quel camp vous êtes peut-être?