Quand il était ici en chair et en os, Jésus a chassé des démons (Lc 6.18), a redonné de l'espoir à ceux qui n'en avaient plus (Lc 6.20-23), a montré aux gens comment vivre l'amour " agape " de Dieu (Lc 6.27-49), a soigné le serviteur du centurion (Lc 7.2-10), a ressuscité le fils d'une veuve (Lc 7.12-16), calmé une tempête (Lc 8.22-25), libéré le démoniaque de Gadara de ses démons (Lc 8.26-39), il a soigné une femme qui souffrait d'un écoulement de sang depuis douze ans (Lc 8.43-48), il a ressuscité la fille de Jaïrus (Lc 8.41,42; 49-56), et il a même ressuscité Lazare des morts alors qu'il était mort depuis quatre jours (Jn 11.39-44). Il a fait tout cela, et bien plus encore, et pourtant, les gens avaient encore du mal à croire en lui.

Même les propres disciples de Christ étaient lents à comprendre. Malgré leur amour pour lui et leur révérence de son caractère, leur foi en sa qualité de Fils de Dieu était hésitante. Leur fréquente référence aux traditions des pères, et leur incompréhension continuelle de ses discours, montrent combien il leur était difficile de se libérer de la superstition. 20

La foi est un don de Dieu, mais c'est un don auquel on peut résister. Et c'est parce que, comme nous en avons été avertis, Satan est réel, que le grand conflit est réel et que l'ennemi se donne du mal pour nous amener à douter et à ne pas croire. Le salut se trouve par la foi en ce que Christ a fait pour nous. Satan sait cela, et ainsi, il fait tout ce qu'il peut pour nous détourner de cette foi. Heureusement, et nous ne devons jamais l'oublier, Jésus est infiniment plus puissant que le diable, et si nous nous accrochons à Jésus, Satan ne pourra pas nous vaincre.