Lisez Matthieu
8.23-27. Marc 4.35-4 1 et Luc 8.22-25
Comment se révèle la réalité du grand
conflit dans ces textes?
On ne peut vraiment imaginer quel est l'impact de Satan sur le monde
naturel, mais la Bible révèle que son influence est bien
là, comme on le voit dans l'histoire de Job (voir
Jb 1.18, 19). Ellen G. White nous dit également : "
Satan cherche en ce moment même à sceller le destin
d'un aussi grand nombre possible, par des désastres sur terre
et en mer ".19 Voilà une autre indication de sa puissance
dans ce domaine. Au sein des catastrophes naturelles apparemment sans
fin qui frappent le monde, nous voyons en effet la réalité
du grand conflit se jouer ici, sur terre.
Dans cette histoire en particulier, après une longue journée
à enseigner, alors que le soir approchait, Jésus proposa
que lui et ses disciples aillent de l'autre côté du lac,
où il y avait moins de monde. A mi-chemin de leur traversée,
un vent violent les frappa soudainement, et les vagues s'écrasaient
dans le bateau (Mc
4.37). Jésus était si fatigue qu'il dormait à
la poupe, apparemment inconscient de ce qui se passait. Les disciples
étaient tellement occupés à combattre la tempête
qu'il se passa peut-être un certain temps avant qu'ils ne prennent
conscience que Jésus dormait.
Jésus ne dit rien quand ils ont crié à lui la
première fois. Il ne leur fait pas de sermon pour expliquer
la situation délicate dans laquelle ils sont, et il ne leur
donne pas non plus des techniques pour que les disciples se sortent
de cette situation. Il se contente de se lever, il lève la main,
et dit au vent et aux vagues de se calmer, comme s'il s'agissait simplement
d'enfants un peu trop bruyants.
En voyant cela, les disciples sont submergés par la crainte.
" Ils furent saisis d'une grande crainte; ils se disaient
les uns aux autres: Qui est-il donc, celui-ci, que même le vent
et la mer lui obéissent ? " (Mc 4.41.)
Ce passage enseigne beaucoup de choses, mais cette histoire montre
entre autres l'ampleur de la puissance de Jésus et, ainsi, combien
nous avons besoin de lui faire confiance, quoi qu'il arrive.
Bien que l'on voie la réalité de la puissance du
Seigneur, même sur la nature, il y a un domaine pour lequel il
ne se sert pas de force de cette puissance, et c'est notre volonté.
Qu'est-ce que cela nous indique sur la nécessité d'être
prudents avec ce don sacré du libre arbitre? En quoi la réalité
du grand conflit doit-elle nous rendre encore plus prudents sur la
manière dont nous employons ce don?
19 Ellen G. White, In Heavenly Places p.348.