DIMANCHE 8 novembre, 2015

7_ LA CRISE CONTINUE

 

Que celui qui veut se glorifier...

 


Dans Jérémie 9, le prophète entame une complainte, car il a vu la catastrophe inévitable qui va fondre sur le pays et sur le peuple. Dieu a prononcé un jugement sur Jérusalem, et quand Dieu dit quelque chose, il le fait. Ce qu'ils allaient affronter n'était pas quelque chose d'accidentel, pas une de ces choses terribles et inexplicables qui surviennent de temps en temps. Non, ce qu'ils allaient affronter devait être le jugement direct de Dieu. Et c'est cette prise de conscience qui causait tant de chagrin à Jérémie. Son chagrin, cependant, n'était qu'un pâle reflet de la douleur que Dieu a dû ressentir.

Bien que le contexte soit différent, cette citation saisit bien cette idée: " La croix révèle à nos sens émoussés la blessure faite à Dieu par le péché dès le début. Chaque manquement au bien, chaque acte cruel, chaque échec de l'humanité à atteindre l'idéal qu'il lui a fixé afflige le Seigneur. Lorsque s'abattirent sur Israël ces désastres qui étaient la conséquence inéluctable de la séparation d'avec Dieu, le joug ennemi, la cruauté, la mort, il est dit que l'Eternel [...] fut touché des maux d'Israël (Juges 10. 16). Toutes leurs détresses [...] étaient pour lui (aussi) une détresse - [...] il les a soutenus et portés tous les jours d'autrefois (Ésaïe 63.9)".

Lisez Jérémie 9, la lamentation du prophète.
Concentrez-vous en particulier sur les versets 23 et 24. Pourquoi ces paroles sont-elles si pertinentes pour nous aujourd'hui?

On dit que devant la mort, nous sommes tous comme des " villes sans muraille ". La sagesse, le pouvoir, et les richesses ont leur place, mais compter sur ces choses, en particulier en plein cœur d'une catastrophe, ou quand la mort surgit, est stérile, absurde et vain. Dans tous ces avertissements sur la ruine à venir, les gens entendent ce qui compte vraiment connaitre et comprendre pour soi, au moins à un certain degré, l'affection, la justice de Dieu. Que pourrait-il y avoir d'autre qui nous donnerait l'espérance et le réconfort quand tout sur terre, tout ce qui est humain, y compris notre propre chair, nous fait faux bond?

Que nous dit la Croix sur l'affection et la justice de Dieu ?