VENDREDI 7 août, 2015

 


Lisez Ellen White, « Aux jours de la reine Esther », Prophètes et rois, p. 455-459.

« Un décret semblable à celui d’Assuérus concernant les Juifs sera promulgué contre le peuple de Dieu. De nos jours, les ennemis de la véritable église considèrent le petit peuple qui observe le quatrième commandement comme un Mardochée a la porte du roi. Le respect que montrent les enfants de Dieu à l’égard de la loi est comme un reproche continuel adressé à tous ceux qui ont abandonné la crainte de Dieu et foulé aux pieds son saint sabbat. »


À méditer


Quel parallèle faire entre l’édit qui a été proclamé contre les Juifs et ce qui arrivera aux derniers jours après l’entrée en scène de la marque de la bête ?

• Les Juifs de l’Antiquité ainsi que les chrétiens ont remis en question le fait que le livre d’Esther ait sa place dans le canon de l’Ancien Testament. Il n’apparaissait pas dans l’Ancien Testament utilisé par la communauté qui a produit les manuscrits de la Mer Morte, ni dans l’Ancien Testament des églises de la Turquie antique et de la Syrie. Le nom de Dieu n’apparait pas dans le livre d’Esther, alors que l’on compte près de cent quatre-vingt-dix références au roi païen. Il n’y a pas de référence à la prière, au sacrifice, au temple, vu à l’adoration, bien que le jeûne soit mentionné. Enfin, il n’est pas fait mention du pardon et de la miséricorde, thèmes primordiaux de l’alliance. Et pourtant, le Seigneur a jugé bon de l’inclure dans le canon Pourquoi ? Quelle leçon spirituelle puissante peut-on en tirer sur la manière dont Dieu peut agir dans notre vie en vue du bien, même dans des circonstances apparemment très difficiles ?

• Méditez davantage sur l’idée que parfois les missionnaires, et ceux qui font de l’évangélisation, ne parlent pas ouvertement de leur identité et de leur œuvre. Citez, s’il y en a, des raisons valables de faire cela, en particulier dans le contexte de la mission. Par exemple parfois les missionnaires font bien attention de ne pas dire qui ils sont, en particulier dans des pays qui sont hostiles au témoignage chrétien. Si nous avons la conviction que nous ne devons pas révéler tout de suite qui nous sommes, comment le faire d’une manière qui ne soit ni malhonnête ni sournoise ?