MERCREDI 5 août, 2015
6_ ESTHER ET MARDOCHÉE

 

Mardochée et Haman


D’après Esther 5-8, comment Esther a-t-elle pu sauver son peuple?

Les récits des deux banquets d’Esther amènent l’histoire jusqu’à son point critique. Ils rapportent également le renversement de situation, face à la menace d’une extermination ethnique. Petit à petit, l’histoire met en lumière la différence entre l’honneur véritable et l’honneur personnel, et elle raconte le châtiment du méchant. Ces intrigues de cour ont eu des conséquences considérables. Nous avons un aperçu de ce qui se trame dans les coulisses d’une monarchie absolue. Esther et Mardochée se sont servis de leur statut, de leur connaissance de la culture dans laquelle ils vivaient, et de leur foi en l’alliance et les promesses de Dieu à son peuple pour précipiter leur délivrance.

Entretemps, malgré sa vie de service tranquille, Mardochée a révélé sa foi, par le simple fait qu’il a refusé de s’incliner devant Haman. Les gens l’ont remarqué, et ils l’ont mis en garde, mais il a refusé de compromettre sa foi (Est 3.3-5). Ce fut de toute évidence un témoignage pour son entourage.

Qu’apprend-on sur Mardochée ? Quelles leçons tirer de la manière dont le peuple de Dieu peut opérer, et même témoigner, dans des pays étrangers?

Mardochée suivait de toute évidence le Seigneur, mais il a néanmoins fait preuve de loyauté envers le souverain de la nation dans laquelle il vivait. Même s’il a refusé de s’incliner devant un homme, il était un bon citoyen, car il a révélé le complot contre le roi. Il faut se garder de faire dire au texte ce qu’il ne dit pas, mais on peut penser qu’il l’a probablement fait sans attendre de récompense. Au moment voulu, cependant, comme le montre l’histoire, sa bonne action a été plus que récompensée. Les paroles suivantes expriment parfaitement son exemple : « Rendez à César Ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mt 22.21.)