DIMANCHE 26 juillet, 2015

5_ DES EXILÉS MISSIONNAIRES

 

L’exil



Lisez Esaïe 39.5-7 et Daniel 1.1, 2. Quel est le lien entre ces versets?

Daniel, dont le nom signifie « Dieu est mon juge, » a été forcé à l’exil, d’une Jérusalem vaincue jusqu’à la capitale babylonienne. Le livre de Daniel donne un aperçu de sa vie à la cour de Babylone et de Perse. Après trois ans de « formation » à Babylone, Daniel a été employé comme fonctionnaire et conseiller royal. Par la puissance de Dieu, il s’est élevé au-dessus du statut habituel des captifs pour devenir un missionnaire haut place auprès de deux superpuissances.

Le livre de Daniel est davantage qu’un trésor de littérature prophétique. Le lecteur y découvre quelques-uns des défis rencontrés par les Hébreux dans une culture étrangère qui apparemment ne soutenait aucunement leur loyauté envers le Dieu d’Israël et qui, parfois, était ouvertement hostile. Il dépeint également un magnifique tableau d’hommes qui ont appris à vivre leur engagement envers la vérité en l’absence de temple, de sacrificateurs, et de sacrifices.

Lisez Daniel 1.8-13; 5.12 ; 6.4 ; 9.3-19.
Que nous disent ces textes sur le caractère de Daniel, et sur ce qui a fait de lui le grand missionnaire qu’il était?

« Toute institution fondée par les Adventistes du Septième Jour est appelée à jouer dans le monde le rôle de Joseph en Egypte, de Daniel et de ses compagnons à Babylone. La Providence permit que ces hommes aillent en captivité afin d’apporter à des nations païennes les bénédictions qui découlent de la connaissance du Dieu dont ils étaient les représentants. Ils ne devaient pas se compromettre avec les idolâtres et, en qualité d’adorateurs de Jéhovah, ils étaient tenus d’honorer et leur foi et leur titre. »

Pensez comme cela aurait été facile pour Daniel de se compromettre, en particulier dans sa situation, Que nous enseigne son exemple sur la pauvreté des excuses que nous invoquons pour faire des compromis?