VENDREDI 17 juillet, 2015

 

« Des siècles après que Naaman eut regagné sa demeure en Syrie, purifié de corps et d’esprit, le Christ fit allusion à sa foi admirable, et il la donna en exemple à ceux qui prétendaient servir Dieu. Il y avait aussi, dit-il, plusieurs lépreux en Israël du temps d’Elisée, le prophète ; et cependant, aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien. Le Seigneur ne fit aucun cas des nombreux lépreux d’Israël à cause de leur incrédulité, qui les privait de toute bénédiction. En revanche, un païen de qualité qui avait été fidèle à ses convictions concernant la justice, et éprouvé le besoin d’être secouru, paraissait aux yeux du Seigneur plus digne de sa bénédiction que les Israelites égarés qui méprisaient les privilèges dont ils étaient les objets. Dieu opère en faveur de ceux qui apprécient ses faveurs et se conforment à ses lumières. »


À méditer


Au fil des années, on a beaucoup parlé de ce qui s’était passé après la guérison de Naaman. Dans 2 Rois 5.17-49, Naaman fait une confession de foi puissante : « car je ne veux plus offrir ni holocauste, ni sacrifice, à d’autres dieux qu’au Seigneur. » Pourtant, juste après, il déclare : « Quand mon seigneur se rend à la maison de Rimmôn pour s’y prosterner et qu’il s’appuie sur mon bras, je me prosterne aussi dans la maison de Rimmôn ; que le Seigneur me pardonne donc lorsque je me prosternerai dans la maison de Rimmôn ! » (v 18.) Qu’implique la réponse d’Élisée ? Dans quelle mesure les missionnaires chrétiens doivent-ils faire preuve de patience et de compréhension envers les nouveaux convertis, en particulier quand ils ont un environnement religieux et culturel différent du nôtre?

• A quel rythme l’intégration des nouveaux convertis doit-elle se faire? « La veuve de Sarepta et Naaman le Syrien avaient conformé leur vie à toute la lumière qu’ils avaient reçue. Aux yeux de Dieu, ils étaient plus justes que le peuple élu qui s’était détourné de lui et avait sacrifié sa foi aux convenances et aux honneurs du monde. »

• La guérison et le salut sont venus à Naaman par une foi révélée dans ses actes. Discutez de toute la question du lien entre la foi et les œuvres. Pourquoi est-il si important de comprendre les rôles cruciaux et cependant distincts que jouent les deux dans l’expérience du salut?