DIMANCHE 12 juillet, 2015

2_ UNE MISSIONNAIRE IMPROBABLE

 

Il avait tout, mais...

 


« Naaman, le chef de l’armée du roi d’Aram, était un homme important aux yeux de son seigneur ; il jouissait d’une grande considération, car c’est par lui que le Seigneur avait donné la victoire à Aram. Mais cet homme, ce vaillant guerrier, était lépreux. » (2 Rois 5.1.)

Ce verset contient pas moins de quatre descriptions ou titres qui plaçaient Naaman tout en haut de l’échelle sociale de la société syrienne, ou araméenne. Il exerçait une grande influence sur le roi d’Aram, était tenu en haute estime, et il était le bras droit du roi pour les questions religieuses aussi bien que militaires (v.18). Il était également très riche (v.5).

Cependant, le verset 1er a un « mais ». Tout le pouvoir de Naaman, son honneur, et sa bravoure, faisaient pale figure face à la maladie la plus redoutée de l’époque, la lèpre. Et c’est exactement ce que ce pauvre homme avait, ce grand « mais » qui jetait une ombre sur tout ce qu’il avait accompli d’autre. Cette maladie, cependant, l’a amené en contact avec le prophète de Dieu, et grâce à cette rencontre, il a pu croire au vrai Dieu.

Lisez Marc 1.40-45 ; Luc 8.41-56 et Marc 2.1-12.

Malgré le fait évident que Jésus a fait des guérisons miraculeuses ici, quel est le dénominateur commun de ces récits ? Qu’est-ce qui amenait tous ces gens à Jésus?

Les perturbations de la vie personnelle, les tragédies, et les transitions peuvent rendre les gens plus réceptifs à la vérité spirituelle, et les mettre en quête de Dieu. Les désastres physiques, psychologiques, politiques ou autres peuvent ouvrir les gens à la réalité du divin. Le deuil, les catastrophes nationales et les guerres sont des motivations décisives, qui poussent les gens à rechercher une puissance qui les dépasse. L’église a compris depuis longtemps que l’on a tendance à gagner plus d’âmes dans des zones où les gens sont frappés par des souffrances personnelles ou sociétales.

A un certain niveau, Naaman semblait tout avoir. A un autre niveau, il était un homme brisé sans beaucoup d’espoir.

En quoi sommes-nous tous comme lui, ayant de bonnes et de mauvaises choses dans notre vie? Comment apprendre à rester connectés au Seigneur, avec ces deux aspects ?