Mardi 14 juillet, 2015
3_ UNE MISSIONNAIRE IMPROBABLE


Elisée, le prophète


Le ministère du prophète Elisée au neuvième siècle avant J.-C. nous parvient en une série de dix-huit épisodes, couvrant plus de cinquante ans. Son ministère se cantonnait principalement à son rôle de Principal de l’école des prophètes et il était en grande partie public. Il a fait des signes et des miracles, tant au niveau personnel que national. Elisée était un prophète dont les conseils et l’aide étaient recherchés à la fois par les rois et les gens du peuple.

Lisez 2 Rois 11-15.

Que nous dit ce passage sur la vocation et le ministère d’Elisée?

Une chose est sûre, Elisée a été appelé par Dieu. Il a vécu des choses incroyables qui ont dû lui confirmer son appel. Plus important encore, sa demande d’une double portion de l’Esprit montre une chose : il était conscient que pour accomplir ce qu’il était appelé à accomplir, il aurait besoin de la puissance divine, car de lui-même il ne pourrait rien faire. Même alors, cet homme de Dieu a compris ce que Jésus déclarerait plusieurs siècles après « C’est moi qui suis la vigne ; vous, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits; hors de moi, en effet, vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15.5.) Il y a là une leçon que nous devons tous reconnaitre, quel que soit notre statut dans l’œuvre du Seigneur.

De toute évidence, comme on le voit daris l’histoire de l’appel d’Elisée, cette puissance lui avait bien été accordée. Ainsi, Elisée révéla qu’il avait une compréhension saine et droite de son rôle et de son appel quand il a déclaré au roi que Naaman sache « qu’il y a un prophète en Israël » (2 R 5.8).
La scène de ce commandant militaire et sa suite se retrouvant à la porte de la maison d’Elisée a également dû être très intéressante. La maison était sans doute relativement petite et modeste comparée au luxe dont Naaman bénéficiait. Elisée, cependant, ne semblait pas du tout intimidé par Naaman et ses troupes. En fait, Elisée n’est même pas sorti pour rencontrer son éminent visiteur. Au lieu de cela, il a envoyé son messager, qui a donné un ordre au chef militaire. La seule récompense du long voyage de Naaman depuis Damas se résumait à aller jusqu’au Jourdain pour s’y baigner ! Mais l’ordre était accompagné d’une promesse : « Tu seras pur. » (v.10.)

Sans aucun doute, l’orgueil de cet homme important a été froissé. Mais c’était peut-être aussi le but.


 

 

 
a venue de Jesus