JEUDI 16 juillet, 2015

 

3_ UNE MISSIONNAIRE IMPROBABLE

Un nouveau croyant


« Je reconnais qu’il n’y a aucun Dieu sur toute la Terre, sauf en Israël. Maintenant, accepte, je t’en prie, un cadeau de la part de ton serviteur. » (2 R 5.15, Segond 21.)

En quoi ces paroles montrent-elles l’expérience du salut? Voir Ap 14.12; 1 Jn 5.2, 3; Rm 6.1.

Il aurait été facile pour Naaman de retourner directement du Jourdain à Damas après sa guérison. Pourtant, en signe de gratitude, lui et ses serviteurs sont retournés chez le prophète. Cette fois, ils ont rencontré Elisée en personne. Cette confession, que le Dieu d’Israël est souverain dans le monde, constitue le thème principal de la Bible. Ces paroles prononcées par un païen constituent l’un des sommets de la révélation vétérotestamentaire. La conversion de Naaman a montré clairement que sa nouvelle vie était associée au Dieu d’Israël. Le prophète était israélite, le fleuve était le plus important fleuve en Israël, et le nombre sept était un lien évident avec le Dieu de la création.

Ce que l’on voit avec Naaman est un exemple de la manière dont opère la foi véritable : Naaman a reçu quelque chose qu’il n’aurait jamais pu gagner par lui-même. Le fait qu’Elisée ait refusé ses cadeaux (2 R 5.16) était une façon de montrer que le salut ne peut ni être gagné ni être acheté, mais qu’il est donné totalement par la grâce de Dieu. En même temps, cependant, le fait que Naaman voulait donner quelque chose à Elisée pour ce qu’il avait fait pour lui montre la réponse de la foi, une réponse de gratitude pour ce qu’on reçoit. Elisée a refusé le cadeau. Il a suivi l’exemple d’Abraham quand il a aidé les rois païens mais qu’il a refusé les récompenses en précisant que personne ne devait dire: « C’est moi qui ai enrichi Abram. » (Gn 14.23.) Elisée savait que l’acceptation d’un cadeau aurait réduit à néant la leçon que Naaman devait apprendre. La guérison était l’œuvre de Dieu, un acte de pure grâce.

« Que ce point soit tout à fait clair dans les esprits : si nous acceptons Christ comme Rédempteur, nous devons l’accepter comme Chef. Nous ne pourrons avoir l’assurance et la confiance parfaite en Christ comme notre Sauveur, à moins de le reconnaitre comme Roi et d’obéir à ses commandements. C’est ainsi que nous montrons notre loyauté envers Dieu. Nous avons alors l’authentique sceau de la foi, car c’est une foi agissante. Elle agit par amour. »

Si d’autres personnes devaient observer votre vie, qu’y verraient-elles qui révèle votre amour pour Dieu, à cause de ce qu’il a fait pour vous en Christ?