Jésus est venu chercher et sauver ceux qui étaient
perdus dans le péché, mais, néanmoins, il ne force
personne à accepter le salut qu’il propose. Le salut est
gratuit et disponible pour tous, mais on doit accepter cette offre
gratuite par la foi, ce qui a pour conséquence une vie en conformité
avec la volonté de Dieu. Le seul moment que nous avons pour
vivre cela, c’est tant que nous vivons sur terre. Il n’y
aura pas d’autre occasion.
Lisez Luc
16.19-31.
Quel est le message principal de cette parabole?
Cette parabole n’est rapportée que dans Luc, et elle
enseigne deux grandes vérités concernant le salut : l’importance
du « maintenant » dans le processus du salut, et
l’absence d’occasion supplémentaire pour le salut
une fois que l’on est mort.
C’est aujourd’hui le jour du salut. La parabole
n’enseigne pas qu’il y a quelque chose de foncièrement
mauvais dans les richesses ni quelque chose de fondamentalement bon
à être pauvre. Ce qu’elle enseigne en revanche, c’est
que tant que nous sommes sur terre, nous ne devons pas passer à
côté de l’occasion d’être sauvés
et de vivre en tant que tels. Riches ou pauvres, instruits ou illettrés,
puissants ou faibles, nous n’avons pas de deuxième chance.
Tous sont sauvés et jugés selon leur attitude aujourd’hui,
maintenant, envers Jésus. Eh bien ! C’est maintenant le
temps vraiment favorable, c’est maintenant le jour du salut (2
Co 6.2).
La parabole enseigne également que la récompense éternelle
n’a rien à voir avec les biens matériels. L’homme
riche s’habillait de pourpre et de fin lin, et chaque jour faisait
la fête et menait brillante vie (Lc
16.19), mais il passait à côté de l’essentiel
dans la vie: Dieu. Quand on ne reconnait pas Dieu, on ne remarque pas
ses semblables. Le péché de l’homme riche ne se
situait pas dans sa richesse, mais dans le fait qu’il ne parvenait
pas à reconnaitre que la famille de Dieu est plus grande que
ce qu’il était prêt accepter.
Il n’y a pas de deuxième chance pour le salut une fois
que l’on est mort. La deuxième vérité incontestable
que Jésus enseigne ici, c’est qu’après la mort,
il n’y a pas de deuxième chance. « Il est réservé
aux humaines de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement
» (He 9.27). Un autre objectif de cette parabole est de montrer
que nous avons reçu suffisamment de preuves dans cette vie-ci,
pour pouvoir faire un choix en toute connaissance de cause pour ou
contre Dieu. Toute théologie qui enseigne qu’il y a une
« deuxième chance » après la mort est une
grande supercherie.
Nous aimons parler de combien Dieu nous aime et de tout ce qu’il
a fait et continue de faire pour nous sauver. Que devrait nous enseigner
cette parabole, cependant, sur le danger de tenir pour acquis l’amour
de Dieu et son offre de salut ?