DIMANCHE 17 mai, 2015

8_ LA MISSION DE JÉSUS

 

La Brebis perdue et la drachme perdue


Lisez Luc 15.4-7.

Que nous dit ce passage sur l’amour de Dieu envers nous? Pourquoi est-ce si important de comprendre que c’est le berger qui est parti à la recherche de la brebis perdue?

Dans un monde qui peut sembler insensible et indifférent, cette parabole révèle une vérité surprenante : « Dieu nous aime tant qu’il vient nous chercher en personne, pour nous ramener à lui ». Nous parlons souvent des gens qui cherchent Dieu. En réalité, c’est Dieu qui nous cherche. « L’âme qui s’est donnée au Christ est plus précieuse à ses yeux que le monde entier. Pour sauver une seule âme dans son royaume, le Sauveur eût consenti à passer par l’agonie du Calvaire. Jamais il n’abandonnera une âme pour laquelle il est mort. À moins que ceux qui le suivent ne préfèrent le quitter, il les retiendra fortement ». Ellen White, Jésus-Christ, p. 479.

Lisez Luc 15.8, 9. On ne trouve cette parabole que dans Luc. La drachme perdue eut avoir deux significations. D’abord, la Judée au temps de Jésus était peuplée de gens pauvres, et dans la plupart des foyers, une drachme représentait plus d’une journée de salaire, à peine assez pour que la famille ne meure pas de faim. Deuxièmement, en signe qu’elles étaient mariées, certaines femmes portaient une coiffure faite de dix drachmes, une somme énorme, épargnée sur une longue période dans le cas des familles pauvres. Dans les deux cas, la perte est une question grave. Alors la femme, littéralement brisée et en proie à un profond chagrin, allume une lampe (la maison n’avait peut-être pas de fenêtres ou peut-être seulement une petite fenêtre) prend un balai, et retourne toute la maison jusqu’à ce qu’elle retrouve cette drachme. Son âme se remplit d’une joie débordante, et contagieuse, puisque tous ses amis se réjouissent avec elle.

« Bien que perdue dans la poussière, la drachme n’en reste pas moins une pièce d’argent, et c’est précisément à cause de sa valeur que la femme la cherche. Il en est de même de toute âme: si dégradée qu’elle soit, elle demeure précieuse aux yeux de Dieu. La pièce de monnaie porte l’effigie et les titres du souverain régnant; ainsi, l’homme, à la création, portait le sceau et l’image de son Créateur ; et quoique cette dernière soit maintenant souillée et altérée par le péché, elle a laissé son empreinte sur toute âme. » Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 163,164.

La science et la philosophie modernes passent leur temps à nous dire que nous ne sommes rien d’autre que des produits du hasard dans un univers dénué de sens, et qui se moque éperdument de notre destin. Quelle vision complètement différente du monde est présentée ici dans ces 2 paraboles?