MARDI 19 mai, 2015
8_ LA MISSION DE JÉSUS,


La parabole du fils prodigue: 2e partie


4. Le retour à la maison (Lc 15.17-20) est un voyage de repentance. Le voyage commence étant rentré en lui-même. Quand il reconnait où il en est, comparé à ce qu’était la maison de son père, il est poussé à partir et à aller vers son père. Le fils prodigue retourne chez lui avec un discours en quatre parties qui définit ce qu’est véritablement la repentance. D’abord, il reconnait que le père est Mon Père (v. 18, BFC). Le fils prodigue a maintenant besoin de compter sur l’amour et le pardon de son père et de lui faire confiance, tout comme nous devons apprendre à faire confiance à l’amour et au pardon de notre Père céleste.

Deuxièmement, il fait une confession : ce qu’a fait le fils prodigue n’est pas une erreur de jugement, mais un péché contre Dieu et contre son père (v. 18).

Troisièmement, il est contrit : je ne suis plus digne (v. 19). Reconnaitre le fait que l’on ne soit pas digne, contrairement à l’honorabilité de Dieu, est essentiel pour que la véritable repentance ait lieu.

Quatrièmement, il adresse sa requête: « Traite-moi. » (V. 19). S’abandonner à la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit, est la finalité de la repentance. Le fils revient chez lui.

5. Un père qui attend (Lc 15.20, 21). L’attente et la veille, le chagrin et l’espoir avaient commencé au moment où le fils prodigue avait mis le pied hors de la maison. L’attente est terminée quand le père le vit alors qu’il était encore loin, puis il le vit et fut ému; il courut se jeter à son cou et l’embrassa (v. 26). Aucune image ne saisit mieux le caractère de Dieu que celui d’un père aimant.

6. Réjouissances en famille (Lc 15.22-25). Le père embrasse le fils, le revêt d’une nouvelle robe, met un anneau à son doigt et des chaussures aux pieds, et ordonne que l’on fasse un festin. La famille célèbre son retour. Si le fait qu’il ait quitté la maison était synonyme de mort, le retour est une résurrection, et mérite que l’on se réjouisse. Le fils était bien un fils prodigue, mais il restait un fils, et pour chaque fils repentant, il y a de la joie dans le ciel (v. 7).

7. Le fils ainé (Lc 15.25-32). Le fils cadet était perdu quand il a quitté la maison pour se rendre dans ce pays lointain. Le fils ainé était perdu, car, bien que présent physiquement a la maison, son cœur était dans un pays lointain. Un cœur pareil est en colère (v. 28), il se plaint, se croit juste (v. 29), et refuse de reconnaitre son frère. Il l’identifie au contraire comme étant ton fils que voici, un panier percé dépourvu de caractère (v. 30). L’attitude du fils ainé envers le père est la même que celle des pharisiens qui accusaient Jésus : « Il accueille des pécheurs et il mange avec eux ! » (V. 2). Les dernières paroles du père adressées à son fils ainé reflètent l’attitude du ciel envers tous les pécheurs repentants : « Il fallait bien faire la fête et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé. » (V. 32).

Mettez-vous à la place du frère ainé. Même si sa façon de penser est mauvaise, pourquoi ses sentiments sont-ils néanmoins logiques ? En quoi cette histoire révèle-t-elle combien l’Évangile va au-delà de ce qui est « logique »?


 

 

 
a venue de Jesus