Lisez les trois récits évangéliques
de la Transfiguration? (Lc
9.27-36, Mi 17.1- 9, Mc 9.2-8). Lisez également le récit
que fait Pierre de l’incident, en tant que témoin oculaire,
et notez la vérité établie par l’apôtre
d’après son expérience directe ; voir
2 Pierre 1.16-18.
Quelle information supplémentaire donne Luc,
et pourquoi est-ce important?
Luc commence le récit avec un détail que Matthieu et
Marc ne mentionnent pas : Jésus a pris Pierre, Jean et Jacques
avec lui sur la montagne pour prier. Jésus a fixé ses
yeux et son esprit vers Jérusalem et a prédit la voie
de souffrance qui l’attendait. Jésus voulait être
sûr que ce qu’il faisait était bien la volonté
de Dieu. Dans pareils moments, la prière est le seul moyen de
trouver la sécurité et l’assurance. La prière
a immédiatement répandu la gloire divine sur la personne
de Jésus : l’aspect de son visage changea, et ses vêtements
devinrent d’une blancheur éclatante (Lc
9.29).
Jésus transfiguré était en conversation avec
Moise et Elie à propos de son départ qui allait s’accomplir
à Jérusalem (v. 3]). Le mot départ peut être
compris de deux manières : sa mort prochaine à Jérusalem,
bien que le terme grec employé ici, exodus, n’est pas souvent
employé pour parler de la mort : d’où départ
peut également signifier le grand « exode » que
Jésus était sur le point d’accomplir à Jérusalem,
le puissant exode rédempteur qui amènerait la délivrance
du péché.
Le conseil des trois s’achève par l’intervention
de la voix divine venue du ciel: « Celui-ci est mon Fils
bienaimé. Ecoutez-le ! » (v. 35, Segond 21). La
Transfiguration oint Jésus de gloire, assure de nouveau sa filiation,
et annonce que la Rédemption coutera la vie du Fils de Dieu.
D’où l’ordre divin aux disciples : écoutez-le.
Sans obéissance et sans une loyauté exclusive envers
lui, on ne peut pas être disciple.
Ellen White a écrit que ces hommes, c’est-à-dire
Moïse et Elie, qui avalent été « choisis
de préférence aux anges qui entourent le trône,
s’entretenaient avec Jésus de ses souffrances, et le réconfortaient
en lui donnant l’assurance que les sympathies du ciel lui étaient
acquises. L’espérance du monde, le salut de tout être
humain: tel était l’objet de leur entretien. »
Jésus-Christ, p.420. Ainsi, Jésus lui-même, qui
avait réconforté tant d’autres personnes a recherché
le réconfort et la consolation. Qu’est-ce que cela nous
apprend sur la manière dont même les plus forts spirituellement
parmi nous (même nos dirigeants, nos enseignants, et nos guides)
peuvent de temps en temps rechercher le réconfort, l’encouragement,
et l’aide auprès d’autrui? En fait, qui parmi vous
aurait besoin de réconfort, de consolation et d’encouragement
en ce moment?