MARDI 16 décembre, 2014
12_ PRIÈRE, GUÉRISON ET RESTAURATION


La guérison pour l’âme


Plus importante encore que la guérison du corps est la guérison de l’âme. Notre but n’est pas, après tout, de faire des gens des pécheurs en meilleure santé, mais de leur montrer la vie éternelle qui se trouve en Jésus. C’est peut-être la raison pour laquelle la seule référence claire à la guérison dans le passage de cette semaine est le verset 16 à mémoriser, qui s’éloigne des situations hypothétiques dont il est question aux versets 13 à 15. Le terme pour guérison dans ce verset (iaomai) peut faire référence à la guérison qui va au-delà du remède pour la maladie physique (voir, par exemple, Mt 13.15). Ayant déjà fait allusion au verset à une compréhension plus large de la guérison (la résurrection), Jacques fait le lien entre la maladie et le péché, le dernier étant la cause profonde de tous nos problèmes, non pas que chaque maladie découle forcément d’un péché particulier, mais que la maladie et la mort sont les conséquences du fait que nous soyons tous des pécheurs.

Lisez Marc 2.1-12, (Comparez He 12.12, 13; 1 P 2.24, 25).

Quel genre de guérison ces passages décrivent-ils, et quelle est la base de cette guérison?

La foi en Jésus nous guérit de la faiblesse spirituelle et du péché. Dans un certain sens, chaque guérison que Jésus a opérée était une parabole servant à attirer l’attention des gens sur leur besoin d’être sauvé. Dans le cas de l’homme paralysé dans Marc 2, la guérison spirituelle était la préoccupation principale de l’homme, et c’est pourquoi Jésus lui a immédiatement assuré que ses péchés étaient pardonnés. « Et cependant, cet homme aspirait bien moins à la guérison du corps qu’au pardon de ses péchés. Si seulement il pouvait voir Jésus, obtenir la certitude de son pardon, avec la paix du ciel, il serait disposé à vivre ou à mourir selon le bon plaisir de Dieu! » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 252. Aujourd’hui, les guérisseurs de Dieu devraient employer tous les moyens médicaux disponibles pour soigner la maladie, mais on devrait également faire des efforts pour guérir toute la personne, et pas seulement pour cette vie-ci, mais en vue de l’éternité.

La guérison inclut la guérison des relations, et c’est pourquoi on nous exhorte à « confesser [n] os péchés les uns aux autres » (Jc 5.16, Colombe), c’est-à-dire à ceux à qui nous avons fait du tort (Mt 18.15.21, 22). Autrement dit, si vous avez fait du tort ou offensé quelqu’un, faites-leur une confession. Alors la bénédiction du Seigneur reposera sur vous, car le processus de confession implique de mourir à soi-même, et ce n’est que par la mort à soi-même que Christ peut être façonné en nous.