Plus importante encore que la guérison du corps
est la guérison de lâme. Notre but nest
pas, après tout, de faire des gens des pécheurs
en meilleure santé, mais de leur montrer la vie éternelle
qui se trouve en Jésus. Cest peut-être
la raison pour laquelle la seule référence
claire à la guérison dans le passage de cette
semaine est le
verset 16 à mémoriser, qui séloigne
des situations hypothétiques dont il est question
aux
versets 13 à 15. Le terme pour guérison
dans ce verset (iaomai) peut faire référence
à la guérison qui va au-delà du remède
pour la maladie physique (voir, par exemple, Mt
13.15). Ayant déjà fait allusion au verset
à une compréhension plus large de la guérison
(la résurrection), Jacques fait le lien entre la
maladie et le péché, le dernier étant
la cause profonde de tous nos problèmes, non pas
que chaque maladie découle forcément dun
péché particulier, mais que la maladie et
la mort sont les conséquences du fait que nous soyons
tous des pécheurs.
Lisez Marc
2.1-12, (Comparez
He 12.12, 13; 1 P 2.24, 25).
Quel genre de guérison ces passages décrivent-ils,
et quelle est la base de cette guérison?
La foi en Jésus nous guérit de la faiblesse
spirituelle et du péché. Dans un certain sens,
chaque guérison que Jésus a opérée
était une parabole servant à attirer lattention
des gens sur leur besoin dêtre sauvé.
Dans le cas de lhomme paralysé dans Marc
2, la guérison spirituelle était la préoccupation
principale de lhomme, et cest pourquoi Jésus
lui a immédiatement assuré que ses péchés
étaient pardonnés. « Et cependant,
cet homme aspirait bien moins à la guérison
du corps quau pardon de ses péchés.
Si seulement il pouvait voir Jésus, obtenir la certitude
de son pardon, avec la paix du ciel, il serait disposé
à vivre ou à mourir selon le bon plaisir de
Dieu! » Ellen G. White, Jésus-Christ,
p. 252. Aujourdhui, les guérisseurs de Dieu
devraient employer tous les moyens médicaux disponibles
pour soigner la maladie, mais on devrait également
faire des efforts pour guérir toute la personne,
et pas seulement pour cette vie-ci, mais en vue de léternité.
La guérison inclut la guérison des relations,
et cest pourquoi on nous exhorte à «
confesser [n] os péchés les uns aux autres
» (Jc 5.16, Colombe), cest-à-dire à
ceux à qui nous avons fait du tort (Mt
18.15.21, 22). Autrement dit, si vous avez fait du tort
ou offensé quelquun, faites-leur une confession.
Alors la bénédiction du Seigneur reposera
sur vous, car le processus de confession implique de mourir
à soi-même, et ce nest que par la mort
à soi-même que Christ peut être façonné
en nous.