JEUDI 18 décembre, 2014

12_ PRIÈRE, GUÉRISON ET RESTAURATION

Restauration et pardon


L’Esprit de Dieu a œuvré à travers Elie pour restaurer la relation entre Israël et lui. Mais la plus grande partie de l’œuvre d’Elie ne s’est par faite sur le Mont Carmel. Ce n’était que le début! Il l’a poursuivie dans de petits villages, des foyers, et dans la formation de futurs chefs spirituels dans les écoles de prophètes pour faire fructifier son œuvre de réveil et de réforme.

Lisez Jacques 5.19, 20.

Quel est le lien entre l’œuvre décrite ici et l’œuvre accomplie par Elie, Jean-Baptiste, et d’autres ? Voir Luc 1.16, 17 ; Actes 3.19.

Souvent, nous oublions l’œuvre de patience et de tendresse accomplie par Elie année après année. L’œuvre de Jean-Baptiste, également, se concentrait sur le fait de ramener le peuple à la vérité, d’inspirer la repentance et le baptême, à une personne à la fois. Jésus a décrit son œuvre en des termes très similaires : sortir les gens de l’erreur et les ramener à la vérité (voir Jn 8.43-45).

Cette situation hypothétique décrite dans Jacques 5.19, 20 emploie une construction grammaticale au conditionnel en grec, signifiant par là que l’apostasie n’est pas considérée comme certaine, mais qu’elle est probable. S’égarer loin de la vérité fait référence à l’apostasie non seulement en matière de doctrine, mais en matière de mode de vie, car très souvent le premier amène au second. Des doutes commencent à se former sur nos croyances, entrainant un comportement double, et finalement carrément à l’apostasie. Détourner un « pécheur de l’errance de ses voies sauvera son âme de la mort » (Je 5.20, traduction littérale). Dans un résumé de tout ce qui a précédé, Jacques appelle ses frères dans l’Eglise à accomplir une œuvre similaire à celle d’Elie en ramenant les gens à Dieu.

Cette œuvre exige beaucoup de patience; de compassion, de tendresse, et d’humilité: « Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur, Prends garde à toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté » (Ga 6.1, Colombe). L’œuvre d’Elie est de tourner les cœurs vers Dieu et son peuple, non de les en détourner, Souvent, la personne est consciente de son péché, elle n’a pas besoin qu’on le lui montre. En revanche, le besoin se situe au niveau du pardon que Jésus nous a montré, et qu’il a donné par sa mort. Sauver des âmes de la mort n’est possible qu’en « couvrant » les péchés, en appliquant l’évangile dans nos vies, et en devenant des instruments de miséricorde (Pr 10.12).

Pensez à quelqu’un qui a vraiment fait du mal, et qui le sait. Que pouvez-vous faire, que pouvez-vous dire, pour aider cette personne à revenir au Seigneur ?