LUNDI 15 Décembre, 2014

12_ PRIÈRE, GUÉRISON ET RESTAURATION


Prier pour les malades


Lisez Jacques 5.14, 15.

Quels sont les éléments fondamentaux que Jacques recommande pour oindre les malades, et quels éléments spirituels importants trouve-t-on dans ces textes?

Le fait que le malade appelle les anciens de l’Église pour faire « sur lui une application d’huile au nom du Seigneur » et prier exprime le désir spirituel de la personne et la conviction collective que l’on a besoin de l’intervention divine pour la guérison (Mc 6.13). La référence au pardon des péchés montre que Dieu ne va pas, à travers un rituel, restaurer une personne physiquement si elle ne désire pas également une guérison spirituelle. « Il faut faire comprendre aux malades désireux que l’on prie pour leur guérison. Que la violation des lois divines, qu’elles soient physiques ou spirituelles, est un péché, et que pour recevoir la bénédiction d’en haut ce péché doit être confessé et délaissé ». Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 196.

La demande d’intervention divine et la convocation des anciens de l’Église indiquent que la maladie est invalidante et peut-être également trop urgente pour que l‘on intervienne lors d’une réunion d’Église normale. Deux mots grecs sont utilisés ici pour les malades: le premier (astheneö au verset 14) est également utilisé pour Dorcas qui « tomba malade et mourut » (Ac 9.37) ; le deuxième (kamnö au verset 15) fait généralement référence au patient, mais on l’emploie également pour les mourants, et, dans ce contexte, il semble indiquer quelqu’un qui est physiquement épuisé ou qui dépérit à vue d’œil. Une guérison miraculeuse peut survenir en réponse à la prière de la foi qui implique la soumission à la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit (1 Jn 5.14), que la guérison en fasse partie ou non. Cependant les références à sauver et relever les malades (comparez avec « sauvera [...] de la mort » dans Jacques 5.20) désignent sans erreur possible la résurrection comme représentant la seule guérison complète, lorsque « le périssable aura revêtu l’impérissable, et que le mortel aura revêtu l’immortalité » (1 Co 15.54).

Beaucoup d’entre nous ont connu des services d’onction, ou y ont participé après lesquels des malades n’ont pas eu la guérison mais sont morts. Pourquoi, dans ce cas, l’espérance de la résurrection sous-entendue dans ces textes est-elle notre seule garantie ?