Lisez Jacques
5.14, 15.
Quels sont les éléments fondamentaux que
Jacques recommande pour oindre les malades, et quels éléments
spirituels importants trouve-t-on dans ces textes?
Le fait que le malade appelle les anciens de lÉglise
pour faire « sur lui une application dhuile
au nom du Seigneur » et prier exprime le désir
spirituel de la personne et la conviction collective que
lon a besoin de lintervention divine pour la
guérison (Mc
6.13). La référence au pardon des péchés
montre que Dieu ne va pas, à travers un rituel, restaurer
une personne physiquement si elle ne désire pas également
une guérison spirituelle. « Il faut faire
comprendre aux malades désireux que lon prie
pour leur guérison. Que la violation des lois divines,
quelles soient physiques ou spirituelles, est un péché,
et que pour recevoir la bénédiction den
haut ce péché doit être confessé
et délaissé ». Ellen G. White,
Le ministère de la guérison, p. 196.
La demande dintervention divine et la convocation
des anciens de lÉglise indiquent que la maladie
est invalidante et peut-être également trop
urgente pour que lon intervienne lors dune réunion
dÉglise normale. Deux mots grecs sont utilisés
ici pour les malades: le premier (astheneö
au
verset 14) est également utilisé pour
Dorcas qui « tomba malade et mourut
» (Ac
9.37) ; le deuxième (kamnö
au verset 15) fait généralement référence
au patient, mais on lemploie également pour
les mourants, et, dans ce contexte, il semble indiquer quelquun
qui est physiquement épuisé ou qui dépérit
à vue dil. Une guérison miraculeuse
peut survenir en réponse à la prière
de la foi qui implique la soumission à la volonté
de Dieu, quelle quelle soit (1
Jn 5.14), que la guérison en fasse partie ou
non. Cependant les références à sauver
et relever les malades (comparez avec « sauvera [...]
de la mort » dans Jacques
5.20) désignent sans erreur possible la résurrection
comme représentant la seule guérison complète,
lorsque « le périssable aura revêtu
limpérissable, et que le mortel aura revêtu
limmortalité » (1
Co 15.54).
Beaucoup dentre nous ont connu des services donction,
ou y ont participé après lesquels des malades
nont pas eu la guérison mais sont morts. Pourquoi,
dans ce cas, lespérance de la résurrection
sous-entendue dans ces textes est-elle notre seule garantie
?