LUNDI 6 octobre , 2014

2_ CELUI QUI MÈNE NOTRE FOI À SA PERFECTION


La perfection


Lisez Jacques 1.2-4.

Remarquez La progression : foi, épreuve, patience, perfection. Jacques commence par la foi, car c’est le fondement de toute expérience chrétienne véritable. Puis il dit qu’il nous faut des épreuves pour tester l’authenticité de notre foi. Enfin, Jacques déclare que les épreuves nous apprennent la persévérance, de sorte que finalement, nous ne serons pas pris par surprise ni vaincus par elles. L’objectif de Dieu est que nous soyons « accomplis et parfaits à tous égards, et qu’il ne [nous] manque rien » (Jc 1.4). On ne pourrait trouver de paroles plus nobles. Le mot parfaits (teleios) signifie la maturité spirituelle, tandis qu’accomplis se réfère à la plénitude à tous égards. Réellement, nous pourrions devenir tellement plus dans le Seigneur si nous voulions bien mourir à nous-mêmes et lui laisser opérer en nous « le vouloir et le faire pour son bon plaisir » (Ph 2.13).

Lisez Ephésiens 4.13 et Philippiens 3.12-15.

Quelle attitude envers la « perfection » les chrétiens sont-ils encouragés à avoir?

Tout comme Paul, les disciples du Christ ne seront jamais satisfaits de ce qui dans leur vie ne se conforme pas au modèle d’amour que leur a laissé leur Maitre: un amour empreint d’un esprit désintéressé et de sacrifice. Mais nous ne penserons jamais non plus que « nous sommes déjà parvenus à l’accomplissement » ou que nous sommes déjà « à la mesure de la stature parfaite » du Christ.

Remarquez également dans ces passages l’accent qui est mis sur l’avenir, Paul désigne la promesse qu’il a reçue en Dieu par la foi en Jésus. Dans la marche chrétienne, on ne peut jamais dire « je suis arrivé », en tout cas : pas en ce qui concerne le caractère. (Avez-vous également remarqué que ceux qui disent qu’ils sont « arrivés » sont en général odieux et propres-justes ?) Nous sommes comme une œuvre d’art ; on peut toujours nous améliorer, et Dieu promet de le faire aussi longtemps que nous persévérons dans la foi, en nous soumettant à lui chaque jour dans la confiance et l’obéissance.

Si vous deviez mourir tout de suite, seriez-vous assez bien pour être sauvés ? Ou si vous étiez morts deux semaines après avoir accepté Jésus, auriez-vous été assez bien pour être sauvé ? Pensez-vous que dans six mois, vous serez assez bien ? Que dit votre réponse sur la nécessité de réclamer la robe de justice du Christ, quel que soit le niveau de « perfection » que vous avez atteint ?