Dans cette brève épitre, Jacques
faire preuve d’une grande préoccupation pour
les pauvres. Certains considèrent qu’il s’agit
même de son thème principal. Mais pour les
oreilles modernes, ses diatribes contre les riches et en
faveur des pauvres semblent extrêmes, voire choquantes.
En même temps, cependant, Jacques ne dit pas autre
chose que ce que Jésus a dit.
Comparez Jacques
1.9-11 et Luc 8.14. Comparez Jacques
1.27 et 10.29-37. Puis comparez Jacques
5.1-4 et Luc 12.16-21. Quel est le message commun à
tous ces textes pour nous? Quels avertissements et quelles
réprimandes pouvons-nous tous retirer de ce qui est
clairement exprimé ici?
Jacques, bien entendu, ne ferme pas les portes
à tous les riches. Mais, comme Jésus, il reconnait
les tentations insidieuses qui accompagnent la richesse.
Riches ou pauvres, nous devons garder les yeux fixés
sur le véritable prix. Le problème avec l’argent,
c’est qu’il a tendance à nous tromper en
focalisant notre attention sur le temporel plutôt
que sur l’éternel. (2
Co 4.18).
C’est indéniable, quand on accumule
des richesses, que l’on fait des études supérieures,
ou que l’on acquiert une influence sociale, cela tend
à nous séparer des « moins fortunés
». Mais l’Eglise primitive gardait les deux catégories
ensemble en retournant les valeurs du monde. Celui qui prend
la place la moins élevée, la place
de l’humilité, est celui qui peut se glorifier.
« Aussi longtemps qu’il y aura
des affamés à nourrir dans le monde de Dieu,
des gens nus à vêtir, des âmes qui périssent
faute de pain et d’eau du salut, chaque petit plaisir
personnel non nécessaire, chaque surplus d’argent,
plaide pour les pauvres et ceux qui sont nus. »
Ellen C. White, Welfare Ministry, p. 269.
Et vous ? Peu importe que vous soyez riches
ou pauvres. Ce qui importe, c’est votre relation à
l’argent. Qu’est-ce qui fait que l’argent
est aussi potentiellement dangereux pour nos âmes?