DIMANCHE, 5 octobre 2014

2_ CELUI QUI MÈNE NOTRE FOI À SA PERFECTION

 

La foi qui dure

 



Lisez Jacques 1.2, 3 ; 1 P 1.6 ; 4.12, 13.

Quelle est l’attitude commune de Jacques et de Pierre concernant les épreuves ? Comment devons-nous réagir devant cette incroyable injonction biblique?

Personne n’aime souffrir; nous évitons la souffrance autant que nous le pouvons. Le mot grec utilisé au verset 3 pour l’épreuve de notre foi est dokimion. Il concerne le processus qui cherche à prouver l’authenticité de quelque chose. Pierre apparente cette épreuve de notre foi à la manière dont le feu purifie l’or; bien qu’une telle épreuve ne soit pas forcément agréable, Dieu s’attend à un résultat couronné de succès. Les épreuves ne doivent pas nous décourager ; car si nous demeurons fidèles, nous sortirons « comme de l’or » (Jb 23.10, comparez avec Pr 17.3).

Ainsi, nous devons nous réjouir quand les épreuves surviennent, en particulier par rapport à notre foi, car Jésus dit: « Réjouissez-vous et soyez transportés d’allégresse, parce que votre récompense est grande dans les cieux » (Mt 5.12). De même, les épreuves approfondissent notre appréciation de ce que le Christ a enduré pour nous. Comme le souligne 1 Pierre 4.13, elles nous permettent de prendre part aux souffrances du Christ.

En bref nous devons voir au-delà de chaque épreuve et nous représenter le résultat voulu par Dieu. C’est là que la foi entre en scène. Nous devons croire en un Père aimant, nous fier à sa sagesse, et agir en fonction de sa Parole. Nous pouvons lui confier notre avenir en toute sécurité (voir Rm 8.28). En fait, ce n’est que par la foi, en connaissant pour nous-mêmes l’amour de Dieu, et en vivant par la foi à la lumière de cet amour, que nous pourrons nous réjouir dans nos épreuves.

Dans Jacques 1.3, le but ultime de l’épreuve de notre foi est la « patience » (Colombe). Le mot grec (hypomonë) peut également se traduire par « endurance » (NBS) ou « persévérance » (BFC). Hypomonë fait référence à ce qui survit à tout le reste, car il se repose avec confiance dans l’assurance de la délivrance finale de Dieu (comme dans Lc 21,19).

C’est une chose que de rester fidèle à Dieu dans les épreuves, c’est-à-dire de ne pas perdre la foi, mais de s’accrocher au Seigneur, même dans les temps les plus difficiles. Mais on nous dit de nous réjouir dans nos épreuves. N’est-ce pas un peu trop demander? Après tout, il est parfois assez difficile comme cela simplement de rester fidèle dans les épreuves, mais de se réjouir dans ces épreuves! Et pourtant, c’est ce que l’on nous dit. Comment, dans ce cas, apprendre à nous réjouir quand c’est bien la dernière chose que nous ayons envie de faire?