28 septembre, 2014

1_ JACQUES, LE FRÈRE DU SEIGNEUR

 

Jacques, le frère de Jésus

 


L’auteur de cette lettre devait être très connu dans l’Eglise, car il n’y a pas plus d’informations dans la lettre sur qui il est, à part ce que l’on trouve dans Jacques 1.1 : « Jacques, esclave de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus dans la dispersion, bonjour ».

Ainsi, nous pouvons limiter assez rapidement les différentes options quant à son identité. Il y a quatre Jacques dans le Nouveau Testament: deux font partie des douze disciples (Mc 3.17, 18). Il y a le père de Judas (un autre des douze, mais pas Judas Iscarioth, Lc 6.16), et l’un des frères de Jésus (Mc 6.3). De ces quatre, seul le frère de Jésus a vécu suffisamment longtemps pour avoir écrit cette lettre. Ainsi, nous croyons que c’est Jacques, le frère de Jésus, qui est l’auteur de ce livre du Nouveau Testament.

En tant que fils de charpentier (Mt 13.55), Jacques a eu plus d’occasions d’être instruit qu’un simple paysan. Sa lettre est l’un des meilleurs exemples de grec littéraire du Nouveau Testament. Son vocabulaire riche, son style rhétorique, et sa maitrise de l’Ancien Testament ne sont surpassés que par l’épître aux Hébreux. Du fait que son nom apparait en premier dans la liste des frères de Jésus, Jacques était probablement l’ainé. Cependant, le fait que Jésus ait confié sa mère à Jean, le disciple bien-aimé (Jn 19.26, 27) laisse entendre que ses frères n’étaient pas les enfants de Marie, mais les fils de Joseph d’un précédent mariage.

>> Dans le contexte du ministère de Jésus, lisez ce verset

« A cette nouvelle, les gens de sa parenté sortirent pour se saisir de lui, car ils disaient: il a perdu la raison » (Mc 3.21 ; voir également Jn 7.2-5). Que nous disent ces textes sur la manière dont Jésus était perçu par sa propre famille ? Quelles leçons en tirer pour nous-mêmes, si jamais nous sommes incompris par ceux que nous aimons?

« C’était une fausse conception de l’œuvre du Messie, ainsi qu’un manque de foi au caractère divin de Jésus, qui avaient poussé ses frères à insister auprès de lui pour qu’il se présentât au public, à l’occasion de la fête des Tabernacles. » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 482.