Mercredi 20 août, 2014
8_ L’ÉGLISE

 

Le grand obstacle à l’unité


En quoi les paroles de Jésus dans Matthieu 7.1-5 nous aident-elles à éviter les divisions et les conflits dans l’Eglise?

Il est bien plus facile de voir les fautes des autres que de voir les nôtres. La critique donne un faux sentiment de supériorité, car celui qui critique se compare à d’autres êtres humains qui ont l’air pires que lui. Cependant, notre but n’est pas de nous comparer aux autres, mais à Jésus.

Tant de problèmes pourraient être évités si nous obéissions tous à l’ordre divin: « Tu n’iras pas calomnier ceux de ton peuple » (Lv 19.16, Colombe). Il est vrai que « le rapporteur divise des amis » (Pr 16.28, Colombe).

D’un autre côté, il y a des circonstances où il est nécessaire de prendre la parole contre autrui. Cependant, avant de le faire, nous devons nous poser trois questions:

1. Ce que je vais dire est-il vrai ? « Tu ne porteras pas de faux témoignages contre ton prochain » (Ex 20.16). Parfois, nous rapportons quelque chose comme un fait, alors qu’en réalité, il ne s’agit que d’une supposition ou d’une hypothèse. D’ailleurs, nous ajoutons aussi parfois notre appréciation personnelle, et courons le risque de juger de façon erronée les intentions d’autrui.

2. Ce que je vais dire est-il édifiant ? Est-ce utile pour ceux qui vont l’entendre? Paul nous a mis en garde de ne parler que de ce « qui sert à l’édification nécessaire » (Ep 4.29, Colombe). Si quelque chose est vrai, mais pas édifiant, ne vaut-il pas mieux se taire?

3. Est-ce possible de le dire avec amour? La manière de dire les choses est aussi importante que ce que nous disons (voir Pr 25.11). Si c’est vrai et édifiant, alors nous devons nous assurer que nous pouvons le dire de manière à n’offenser personne.

Jacques compare la langue à un petit feu qui embrase une grande forêt (Jc 3.5, 6). Si nous entendons des ragots, nous ne devrions pas ajouter du bois au feu, car « faute de bois le feu s’éteint ; quand il n’y a pas de médisant, la dispute se calme » (Pr 26.20). Pour exister, les ragots ont besoin d’une chaine de rapporteurs. Nous pouvons la briser simplement en refusant de les entendre. Ou bien, si c’est déjà fait, en évitant de les répéter. « Au lieu de colporter des ragots, qui créent des histoires, colportons la puissance sans égal du Christ, et parlons de sa gloire. » - Ellen G. White, The Upward Look, p.306.

Il n’y a aucun doute là-dessus : critiquer les autres nous fait nous sentir mieux sur nous-mêmes. Que se passe-t-il pourtant, quand nous nous comparons à Jésus?