Jeudi 21 août, 2014

8_ L’ÉGLISE


La restauration de l’unité


Pourquoi un culte acceptable exige-il auparavant la réconciliation avec le frère que l’on a pu offenser? Voir Mt 5.23, 24.


Il y avait trois types d’offrandes apportées à l’autel, mais Jésus faisait probablement référence à l’animal sacrifié pour que le pécheur reçoive le pardon divin. Cependant, avant d’obtenir le pardon de Dieu, nous devons régler ce qui ne va pas avec autrui. La réconciliation suppose que l’on reconnaisse humblement nos fautes. Sans cette attitude, comment pouvons-nous demander le pardon de Dieu?

Quelles sont les trois étapes à suivre si quelqu’un vous a blessé? Voir Mt 18.15-18.

Jésus nous dit que, au lieu de parler de l’offense à des tiers, nous devrions parler à la personne en tort, et non la critiquer, mais lui montrer sa faute et l’inviter à se repentir (Lv 19.17). Avec un esprit de douceur et un tendre amour, nous devrions faire tout ce qui est possible pour l’aider à voir son erreur, en lui donnant la possibilité de se repentir et de s’excuser. Il est très important de ne pas l’humilier en rendant sa faute publique. Cela rendrait sa réhabilitation bien plus difficile.

Idéalement, la conversation privée amène à la repentance et à la réconciliation. Cependant, si le coupable n’admet pas sa faute, et n’est pas disposé à rétablir les choses, le recours suivant est de prendre un ou deux témoins (Dt 19.15) afin de persuader la personne. Ils ne doivent pas être impliqués personnellement dans la situation afin d’être dans la meilleure position possible pour l’appeler à la repentance. Si le contrevenant refuse d’entendre leur conseil, alors ils peuvent témoigner des efforts qui ont été consentis pour lui.

Enfin, et uniquement si les deux premières tentatives ont échoué, " il faut le dire à l’Eglise ", pas encore pour entamer une action disciplinaire, mais pour un dernier appel à la repentance. Depuis le début, tout le processus n’a qu’un but de rédemption (Ga 6.1).

Il faut nous souvenir que la rédemption est le meilleur moyen pour apporter la guérison à quelqu’un impliqué dans un différend. Quand quelqu’un nous a fait du mal, pourquoi ne suivons-nous pas la procédure que Jésus a donnée? Comment apprendre à ne pas laisser le désir de revanche assombrir nos pensées?