DIMANCHE 27 juillet, 2014

5_ COMMENT ÊTRE SAUVÉ


Reconnaître son besoin

 


Lisez Luc 5.27—32.

Comment savoir de quel groupe vous faites partie?

Beaucoup de gens sont en bonne santé physique et « n’ont pas besoin d’un médecin. » Qui, cependant, est véritablement en bonne santé spirituelle ? De tous les êtres humains « il n’en est pas un qui agisse bien, pas même un seul » (Ps 14.3); "personne n’est juste par lui-même" (Rm 3.10). Nous pouvons faire des actions moralement bonnes, mais nous ne pouvons nous rendre justes devant Dieu. Donc, en disant qu’il n’est « pas venu appeler des justes » (Lc 5.32), Jésus faisait référence aux pharisiens, qui pensaient qu’ils étaient justes alors qu’ils ne l’étaient pas. Malheureusement, tout en croyant qu’ils avaient bonne réputation devant Dieu, ils étaient spirituellement aveugles (Jn 9.40, 41).

Ainsi, la première étape pour recevoir la guérison pour le péché est de reconnaître notre état de pécheur et notre incapacité totale à nous soigner par nous-mêmes. Mais comment voir notre besoin réel si nous sommes aveugles? Comment admettre que nous sommes pécheurs si ce sont précisément nos péchés qui nous empêchent de voir notre véritable condition?

Comment nos yeux spirituels peuvent-ils s’ouvrir, de sorte que nous puissions reconnaître notre besoin urgent d’un Sauveur? Voir Jean 16.8.

Le seul collyre qui peut nous rendre à même de discerner notre véritable condition spirituelle, c’est le Saint-Esprit. Avant d’accomplir toute autre œuvre pour nous, il doit nous convaincre de péchés. Sans relâche, il en appelle à notre conscience, afin de produire en nous une prise de conscience irrésistible de nos péchés, et un profond sentiment de culpabilité, qui nous amène à soupirer après un Sauveur. Quand nous entendons cet appel, nous devons l’écouter et y obéir. Sinon, tôt ou tard, notre cœur sera tellement endurci que le Saint-Esprit ne pourra plus rien faire pour nous. Quelle idée effrayante!

Bien que la culpabilité soit souvent une mauvaise chose, de quelles manières le Saint-Esprit s’est-il servi de la culpabilité à notre avantage spirituel?