Lisez Ellen G. White, « Il
nous faut un Sauveur, » pp.15-19, dans Le meilleur
chemin ; Le
sujet présenté en 1883, pp. 411-415, dans
Messages choisis, volume I.
En regardant au Rédempteur crucifié, nous comprenons
mieux la grandeur et la signification du sacrifice consenti
par la Majesté du ciel. Le plan du salut est glorifié
devant nous, et le souvenir du Calvaire éveille dans
nos curs de vivantes et saintes émotions. Des louanges
à Dieu et à lAgneau jailliront de nos curs
et de nos lèvres; lorgueil et le culte du moi ne
peuvent prospérer dans une âme qui garde le souvenir
des scènes du Calvaire.
Celui qui contemple lamour immaculé du Sauveur
aura des pensées nobles, un cur purifié,
un caractère transformé. Il ira dans le monde
pour y être une lumière, pour refléter,
dans une certaine mesure, ce mystérieux amour. Plus nous
contemplerons la croix du Calvaire, plus nous nous approprierons
le langage de lapôtre : « Quant à
moi, certes non ! Je ne me glorifierai de rien dautre
que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui
le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour
le monde ! » Ellen G. White, Jésus-Christ,
p.665.
Le salut est un don, ce qui veut dire quil est gratuit.
En même temps, ne coûte-t-il pas quelque chose ? Quest-ce
que cela coûte daccepter ce cadeau, et pourquoi
quel que soit le prix en vaut-il la peine ?
Lundi, nous avons lu des textes montrant que le salut est le résultat
dune initiative que Dieu a prise. Il fait les efforts possibles
pour nous sauver. Pourtant, Jésus a également dit
que nous devons rechercher le royaume de Dieu et sa justice (mt
6.33). Ses paroles « Efforcez-vous dentrer
par la porte étroite » (Lc
13.24) impliquent quil nous faut rechercher notre salut.
Comment expliquer cela ?
Comment la mort de Jésus sur la croix révèle-t-elle
la justice de Dieu ? Comment révèle-t-elle également
sa miséricorde ?
Si nous pouvions gagner la vie éternelle par nos propres
moyens, par nos efforts et nos bonnes uvres, et même
par notre observation de la loi, quest-ce que cela dirait
sur la gravité du péché ? À la place,
songez combien le péché doit être grave puisque
seule la mort de Jésus pouvait lexpier !
Les juifs religieux voient dans le sabbat un avant-gout de ce
que la vie éternelle sera. En quoi cette idée (la
vie éternelle préfigurée dans le sabbat)
a-t-elle du sens ?