Sans le Christ, nous étions esclaves du péché,
esclaves des désirs mauvais de notre nature humaine
déchue. Nous vivions centrés sur nous-mêmes,
pour notre plaisir personnel, au lieu de vivre pour la gloire
de Dieu, le résultat inévitable de cet esclavage
spirituel était la mort. Car le salaire du péché
cest la mort.
Mais Jésus est venu pour proclamer aux captifs la
délivrance [...] pour renvoyer libres les opprimés
(Lc
4,18). Il ne sagit pas de captif au sens littéral,
mais de prisonniers spirituels de Satan (voir Mc
5.1-20; Luc 8.1, 2). Jésus na pas fait
libérer Jean-Baptiste de la prison dHérode,
mais il a libéré ceux qui étaient liés
par des chaines de vies misérables et il les a délivrés
du lourd fardeau de la culpabilité et de la condamnation
éternelle.
Quelle grande promesse trouve-t-on dans les versets
suivants? Voir Jean
8.34-36.
Lemploi du mot « réellement »
au verset 36 montre quil y a également un faux
type de liberté, une pseudo-liberté qui en
réalité enchaine les humains dans une désobéissance
plus grande encore envers Dieu. Ceux qui écoutaient
Jésus se confiaient en lhéritage dAbraham
comme espérance de liberté. Nous courrons
le même risque. Lennemi veut que nous nous reposions
sur nimporte quoi, par exemple, nos connaissances
doctrinales, notre sainteté personnelle, ou notre
CV spirituel, nimporte quoi du moment que lon
ne se repose pas sur le Christ pour none salut. Mais rien
de tout cela, même si cest important, na
le pouvoir de nous libérer du péché
et de sa condamnation, Le seul véritable Libérateur,
cest le Fils, qui na jamais été
esclave du péché.
Jésus prenait plaisir à pardonner les péchés.
Quand quatre hommes lui ont amené un paralysé,
il savait que cet homme était paralysé dans
les suites de la vie dissolue quil avait menée,
mais il savait également que cet homme sétait
repenti. Dans les yeux suppliants de cet homme, le Seigneur
a vu que son coeur soupirait après le pardon, et
quil avait foi en Jésus comme son seul secours.
Avec tendresse, Jésus lui dit : « Mon
enfant, tes péchés sont pardonnés
» (Mc 2.5). Ces mots étaient les plus doux
que cet homme ait jamais entendus. Le poids du désespoir
disparut, et la paix du pardon remplit son esprit. En Christ,
il trouva la guérison spirituelle et physique.
Chez un pharisien, une femme pécheresse lava les
pieds de Jésus avec ses larmes et les oignit de parfum
(Lc
7.37, 38). Percevant la désapprobation du pharisien,
Jésus lui expliqua ses nombreux péchés
sont pardonnés (Lc
7.47). Puis il dit à la femme: « Tes
péchés sont pardonnés »
(Lc 7.48).
« Tes péchés sont pardonnés,
» Pourquoi ces mots sont-ils les meilleurs que nous
pouvons entendre ?