Mercredi 23 juillet, 2014
4_ Le Salut

 

Libérés du péché


Sans le Christ, nous étions esclaves du péché, esclaves des désirs mauvais de notre nature humaine déchue. Nous vivions centrés sur nous-mêmes, pour notre plaisir personnel, au lieu de vivre pour la gloire de Dieu, le résultat inévitable de cet esclavage spirituel était la mort. Car le salaire du péché c’est la mort.

Mais Jésus est venu pour proclamer aux captifs la délivrance [...] pour renvoyer libres les opprimés (Lc 4,18). Il ne s’agit pas de captif au sens littéral, mais de prisonniers spirituels de Satan (voir Mc 5.1-20; Luc 8.1, 2). Jésus n’a pas fait libérer Jean-Baptiste de la prison d’Hérode, mais il a libéré ceux qui étaient liés par des chaines de vies misérables et il les a délivrés du lourd fardeau de la culpabilité et de la condamnation éternelle.

Quelle grande promesse trouve-t-on dans les versets suivants? Voir Jean 8.34-36.

L’emploi du mot « réellement » au verset 36 montre qu’il y a également un faux type de liberté, une pseudo-liberté qui en réalité enchaine les humains dans une désobéissance plus grande encore envers Dieu. Ceux qui écoutaient Jésus se confiaient en l’héritage d’Abraham comme espérance de liberté. Nous courrons le même risque. L’ennemi veut que nous nous reposions sur n’importe quoi, par exemple, nos connaissances doctrinales, notre sainteté personnelle, ou notre CV spirituel, n’importe quoi du moment que l’on ne se repose pas sur le Christ pour none salut. Mais rien de tout cela, même si c’est important, n’a le pouvoir de nous libérer du péché et de sa condamnation, Le seul véritable Libérateur, c’est le Fils, qui n’a jamais été esclave du péché.

Jésus prenait plaisir à pardonner les péchés. Quand quatre hommes lui ont amené un paralysé, il savait que cet homme était paralysé dans les suites de la vie dissolue qu’il avait menée, mais il savait également que cet homme s’était repenti. Dans les yeux suppliants de cet homme, le Seigneur a vu que son coeur soupirait après le pardon, et qu’il avait foi en Jésus comme son seul secours. Avec tendresse, Jésus lui dit : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés » (Mc 2.5). Ces mots étaient les plus doux que cet homme ait jamais entendus. Le poids du désespoir disparut, et la paix du pardon remplit son esprit. En Christ, il trouva la guérison spirituelle et physique.

Chez un pharisien, une femme pécheresse lava les pieds de Jésus avec ses larmes et les oignit de parfum (Lc 7.37, 38). Percevant la désapprobation du pharisien, Jésus lui expliqua ses nombreux péchés sont pardonnés (Lc 7.47). Puis il dit à la femme: « Tes péchés sont pardonnés » (Lc 7.48).

« Tes péchés sont pardonnés, » Pourquoi ces mots sont-ils les meilleurs que nous pouvons entendre ?