Mardi 22 juillet, 2014
4_ Le Salut


La mort nécessaire


Jean-Baptiste a décrit Jésus comme « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1.29.) Cette image était facile à comprendre pour tout israélite familier des sacrifices offerts dans le temple et de l’histoire rapportée dans l’Ancien Testament. Abraham avait montré sa foi en disant que Dieu verrait « lui-même quel animal il aura pour holocauste. » Et le Seigneur a pourvu en offrant un animal qui fut sacrifié à la place d’Isaac (Gn 22.8, 13). En Egypte, un agneau fut tué par les israélites en symbole de la délivrance de l’esclavage du péché (Ex 12.1-13). Plus tard, quand le service du sanctuaire fut établi, deux agneaux étaient sacrifiés sur l’autel chaque jour, continuellement l’un le matin et l’autre à la tombée de la nuit (Ex 29.38, 39). Tous ces sacrifices étaient des symboles du Messie qui devait venir, qui fut « semblable au mouton qu’on mène à l’abattoir », car « le Seigneur a fait venir sur lui notre faute à tous » (Es 53.7, 6), Donc, en présentant Jésus comme « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1.29), Jean-Baptiste révélait que la mort expiatoire du Christ serait substitutive.

Pendant son ministère, Jésus n’a cessé d’annoncer sa mort, bien que les disciples aient eu du mal à comprendre pourquoi il devait mourir (Mt 16.22). Progressivement, Jésus expliqua l’objectif suprême de sa mort.

Quelles illustrations Jésus a-t-il utilisées pour indiquer qu’il allait mourir en tant que notre Substitut ? Voir Mt 20.28, Jean 10.11.

« Personne n’a de plus grand amour que celui qui se défait de sa vie pour ses amis » (Jn 15.13). Cela est vrai même quand ils ne comprennent pas ou n’acceptent pas ce sacrifice. Sur la croix, Jésus a versé son sang « pour le pardon des péchés » (Mt 26.28).
Il est important de noter que Jésus est mort volontairement. Tout comme le Père a donné son Fils unique, de même le Fils a donné sa propre vie pour sauver les humains. Personne ne l’a forcé à le faire.

« Personne ne me l’enlève [ma vie], mais c’est moi qui m’en défais, de moi-même, » a déclaré Jésus (Jn 10.18).

Même Caïphe, qui a publiquement rejeté Jésus et a conduit le complot pour le tuer, a reconnu malgré lui la mort substitutive de Jésus (Jn 11.49-51).

Pensez à l’ingratitude immense dont les humains font preuve envers Dieu et à tout ce qu’il nous a donné en Christ. Comment s’assurer de ne pas tomber dans ce piège? Pourquoi est-ce pourtant si facile, en particulier quand nous traversons des moments difficiles?