DIMANCHE 20 juillet, 2014

4_ Le SALUT

 

Le salut est un don de Dieu

 


Dans Jean 3.16, deux verbes sont utilisés pour décrire ce que Dieu a fait pour notre salut. Quel est le lien entre ces deux verbes ? Que révèlent-ils sur l’origine de notre salut?

Le verbe aimer, en particulier si l’on considére la manière galvaudée dont on l’emploie aujourd’hui, est totalement inadapté pour exprimer la profondeur de la sollicitude exprimée par le verbe grec agapaõ, « aimer. » Dans le Nouveau Testament, ce terme et le nom qui lui est associé, agape, amour, révèlent l’amour constant et profond de Dieu pour ses créatures, qui sont totalement indignes de cet amour. L’amour est le plus remarquable des attributs du caractère de Dieu. Non seulement il nous aime, mais il est amour (1 Jn 4.8).

L’amour de Dieu n’est pas un élan basé sur ses sentiments ou ses préférences. Son amour n’est pas sélectif, et il ne dépend pas non plus de ce que nous faisons. Dieu aime le monde, c’est-à-dire tous les êtres humains, y compris ceux qui ne l’aiment pas.

Le véritable amour se voit grâce aux actes qu’il produit. Parfois en tant qu’êtres humains, nous disons que nous aimons quelqu’un, tandis que nos actes démontrent le contraire (1 Jn 3.17, 18). C’est différent avec Dieu. Son amour se manifeste dans ses actes. Par amour, il a donné son Fils unique pour notre salut. En faisant cela, Dieu nous a donné tout ce qu’il avait, c’est-à-dire lui-même.

Lisez Luc 18.9-14.

Que nous apprend cette histoire sur ce que devrait être notre attitude envers Dieu et sa grâce?

Nous avons tous déjà lu cette parabole tant de fois que nous ne sommes plus étonnés du verdict de Jésus. « Eh bien, je vous le dis, c’est celui-ci [le collecteur d’impôts] qui redescendit chez lui justifié, plutôt que celui-là » (Lc 18.14). Cependant, ceux qui ont entendu Jésus quand il a prononcé ce jugement ont dû être stupéfaits. N’était-ce pas un dénouement injuste ?

C’est vrai, c’était totalement immérité. C’est ainsi le salut. C’est un don de Dieu. Les dons ne se gagnent pas. On les accepte, c’est tout. On ne peut pas acheter le salut. On ne peut que le recevoir. Bien que Jésus n’ait jamais employé le terme grâce, il a clairement enseigné que le salut est par grâce, et que la grâce c’est recevoir quelque chose que l’on ne mérite pas.

Si Dieu vous donnait ce que vous méritez, de quoi s’agirait-il, et pourquoi?