Une simple lecture des évangiles suffit à
nous montrer que nous devons notre salut entièrement
à Dieu. Jésus nest pas venu dans ce
monde sur notre invitation, mais parce que le Père,
par amour pour nous, la envoyé. On trouve la
confirmation de cette initiative du Père dans le
fréquent usage que fait le Christ de lexpression
« Celui qui ma envoyé » et
le Père qui ma envoyé. »
(Lisez
Jn 7.28, 8.29,12.49.)
Pour notre salut, quest-ce que Dieu fait encore,
daprès Jean
6.44?
Malgré le fait que nous soyons des pécheurs
et que nous naimions pas Dieu, il nous a aimés
et a fourni le moyen pour que nos péchés soient
pardonnés à travers son Fils (1
Jn 4.10). Cest cet amour extraordinaire qui nous
attire à lui.
Non seulement le Père est impliqué, mais
le Fils a également un rôle très actif
dans notre salut. Il est venu avec une mission précise.
« Le Fils de lhomme est venu sauver ce
qui était perdu » (Lc 19.10). Chaque
fois que nous le contemplons élevé de la terre,
il nous attire à lui (Jn 12.32).
Jusquoù le Père est-il prêt
à aller dans ses efforts pour nous sauver? Voir
Luc
15.3-10.
Ces paraboles jumelles montrent que Dieu nattend
pas sans rien faire que nous revenions à lui, mais
quil nous recherche activement. Notre Dieu est un
Dieu en recherche. Peu importe que nous soyons loin du chemin,
égarés très loin dans un endroit dangereux,
le Seigneur va nous chercher sans répit jusquà
ce quil nous retrouve.
« Dès quil [le berger] saperçoit
quil manque une brebis, il est saisi dangoisse
et de tristesse; il se met à compter et recompter
son troupeau. Quand il est sûr de sa disparition,
au lieu de sendormir, il laisse les quatre-vingt-dix-neuf
bêtes dans la bergerie pour aller à la recherche
de celle qui sest égarée.
Plus la nuit est sombre et orageuse et plus les sentiers
sont dangereux, plus grande est la sollicitude du berger
et plus actives sont ses recherches. Il fait limpossible
jusquà ce quil ait trouvé sa brebis
égarée.
Quel soulagement néprouve-t-il pas quand
il entend au loin son bêlement plaintif! Guidé
par le son, il gravit les pentes les plus escarpées
; il va jusquau bord do précipice, au péril
de sa vie. Il continue ses recherches tandis que les cris
de plus en plus faibles de la brebis lui font comprendre
quelle va mourir. Enfin, ses efforts sont couronnés
de succès. La brebis perdue est retrouvée.
» Ellen C. White, Les paraboles de Jésus,
pp.157, 158