Lundi 21 juillet, 2014

 

4_ Le Salut


Le salut: l’initiative de Dieu


Une simple lecture des évangiles suffit à nous montrer que nous devons notre salut entièrement à Dieu. Jésus n’est pas venu dans ce monde sur notre invitation, mais parce que le Père, par amour pour nous, l’a envoyé. On trouve la confirmation de cette initiative du Père dans le fréquent usage que fait le Christ de l’expression « Celui qui m’a envoyé » et le Père qui m’a envoyé. » (Lisez Jn 7.28, 8.29,12.49.)

Pour notre salut, qu’est-ce que Dieu fait encore, d’après Jean 6.44?

Malgré le fait que nous soyons des pécheurs et que nous n’aimions pas Dieu, il nous a aimés et a fourni le moyen pour que nos péchés soient pardonnés à travers son Fils (1 Jn 4.10). C’est cet amour extraordinaire qui nous attire à lui.

Non seulement le Père est impliqué, mais le Fils a également un rôle très actif dans notre salut. Il est venu avec une mission précise. « Le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu » (Lc 19.10). Chaque fois que nous le contemplons élevé de la terre, il nous attire à lui (Jn 12.32).

Jusqu’où le Père est-il prêt à aller dans ses efforts pour nous sauver? Voir Luc 15.3-10.

Ces paraboles jumelles montrent que Dieu n’attend pas sans rien faire que nous revenions à lui, mais qu’il nous recherche activement. Notre Dieu est un Dieu en recherche. Peu importe que nous soyons loin du chemin, égarés très loin dans un endroit dangereux, le Seigneur va nous chercher sans répit jusqu’à ce qu’il nous retrouve.

« Dès qu’il [le berger] s’aperçoit qu’il manque une brebis, il est saisi d’angoisse et de tristesse; il se met à compter et recompter son troupeau. Quand il est sûr de sa disparition, au lieu de s’endormir, il laisse les quatre-vingt-dix-neuf bêtes dans la bergerie pour aller à la recherche de celle qui s’est égarée.

Plus la nuit est sombre et orageuse et plus les sentiers sont dangereux, plus grande est la sollicitude du berger et plus actives sont ses recherches. Il fait l’impossible jusqu’à ce qu’il ait trouvé sa brebis égarée.

Quel soulagement n’éprouve-t-il pas quand il entend au loin son bêlement plaintif! Guidé par le son, il gravit les pentes les plus escarpées ; il va jusqu’au bord do précipice, au péril de sa vie. Il continue ses recherches tandis que les cris de plus en plus faibles de la brebis lui font comprendre qu’elle va mourir. Enfin, ses efforts sont couronnés de succès. La brebis perdue est retrouvée. » — Ellen C. White, Les paraboles de Jésus, pp.157, 158