Mercredi 9 juillet, 2014
2_ Le Fils

 

La nature divine du Christ
2ème partie


Jésus a déclaré et démontré qu’il disposait de la même puissance que le Père pour vaincre la mort. « En effet, tout comme le Père réveille les morts et les fait vivre, ainsi le Fils fait vivre qui il veut » (Jn 5.21). Seul Dieu peut déclarer : « Moi, je suis la résurrection et la vie » (Jn11.25, colombe.)

Sa revendication à la préexistence nous donne une autre indication claire de sa divinité. Il « est descendu du ciel » (Jn 3.13) parce que le Père l’a envoyé (Jn 5.23). Il réaffirme alors sa préexistence : « Et maintenant, toi, Père, glorifie moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit » (Jn 17.5).

Pourquoi le passage de Jean 8.58 est-il l’une des déclarations les plus directes et profondes que Jésus ait faites sur sa divinité ? Voir également Ex 3.13, 14.

Contrairement à Abraham, qui est venu à l’existence (traduction littérale de la racine grecque gmnamai, traduite parfois par « fut », Jésus a proclamé qu’il était Celui qui existe par lui-même. Non seulement il était là avant la naissance d’Abraham, mais il existe de toute éternité. « Je suis » implique une existence permanente. De plus, JE SUIS est le titre de Jéhovah lui-même (Ex 3.14). Les chefs ont bien compris, sans erreur possible, que Jésus affirmait être le JE SUIS qui s’était révélé dans le buisson-ardent. Pour eux, il était coupable de blasphèmes et, par conséquent, « ils prirent des pierres pour les lui jeter » (Jn 8.59).

Les évangiles montrent que Jésus a accepté qu’on l’adore sans montrer sa désapprobation. Il savait pertinemment que, selon les Ecritures, seul Dieu est digne d’adoration, car il a dit à Satan : « Il est écrit: C’est devant le Seigneur ton Dieu, que tu te prosterneras, et c’est à lui seul que tu rendras un culte. » (Mt 4.10). Par conséquent, en acceptant qu’on lui rende un culte, il révélait sa divinité. Les disciples sur la mer (Mt 14.33), l’aveugle guéri (Jn 9.38), les femmes au tombeau (Mt 28.9) et les disciples en Galilée (Mt 28.17), tous l’ont adoré publiquement, reconnaissant sa divinité. Les paroles de Thomas à Jésus: « Mon Seigneur, mon Dieu! » (Jn 20.28) n’auraient pas pu être prononcées par un Juif de l’époque à moins qu’il n’ait été convaincu qu’il parlait Dieu.

Lisez Jean 20.28. Quelles sont les choses que vous n’avez pas vues, mais en lesquelles vous croyez néanmoins ? Qu’implique votre réponse pour toute la question de la foi ?